Lutte contre la crise : faut-il passer au taux de change variable ?

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Telle pourrait être l’une des leçons de la crise récente : “Les pays avec des régimes de taux de change variable se remettent plus rapidement que ceux avec un taux fixe, même en tenant compte de leurs vulnérabilités extérieures et de la baisse initiale de l’activité”, indique une étude du FMI. Il ne faut toutefois pas en tirer de conclusion hâtive, ont prévenu certains administrateurs du Fonds.

Le Fonds monétaire international a affirmé lundi, dans une étude, que les pays émergents ayant adopté un taux de change variable avaient été mieux armés pour combattre la crise économique mondiale. “Les pays avec un taux de change fixe ont été limités dans leur capacité d’abaisser les taux d’intérêt directeurs”, a indiqué le FMI dans cette étude sur le comportement des émergents face à la crise depuis l’automne 2008.

“Les pays avec des régimes de taux de change variable se remettent plus rapidement que ceux avec un taux fixe, même en tenant compte de leurs vulnérabilités extérieures et de la baisse initiale de l’activité”, a poursuivi l’institution. Pour le Fonds, cela “peut être le signe d’un ajustement plus rapide des prix relatifs” qui permet à un pays d’exporter moins cher en réponse à la baisse de la demande de ses clients.

Le FMI a publié le compte-rendu d’une discussion de son conseil d’administration, où sont représentés 24 pays ou groupes de pays, autour de ces conclusions. Un petit nombre d’administrateurs ont mis en garde contre l’idée d’en tirer une conclusion définitive sur la supériorité d’un régime de taux de change sur un autre, a rapporté le Fonds.

Le FMI, depuis sa dernière revue générale des politiques de taux de change, qui date de 2009, se garde de faire une recommandation générale à ses Etats membres sur le sujet…

Trends.be, avec Belga

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