Les prix des carburants sont en baisse et ce n’est pas fini

© BELGA

On parle sans cesse du prix du pétrole qui chute actuellement de manière régulière. On pourrait s’étendre sur ce baril d’or noir qui est passé sous la barre des 70 dollars ce lundi. Mais concrètement, cela change quoi pour les consommateurs ?

A la fin du mois de novembre, les prix à la pompe ont affiché une nouvelle baisse. Samedi, le prix maximum de l’essence 95 était de 1,479 euro/litre (soit -4,1 centimes), la 98 s’affichait à 1,544 euro/litre prix maximum (-4,2 centime) et le diesel à 1,298 euro/litre (-5,1 centimes). Il faut remonter à fin 2010-début 2011 pour retrouver des prix semblables dans les stations-services.

Si le prix à la pompe ne baisse pas aussi vite que le prix du baril de brut, c’est parce que le prix du pétrole brut n’intervient que pour environ un tiers dans celui des différents carburants à la pompe. Néanmoins, il l’influence.

Cette diminution des prix est due à une surabondance du pétrole et cette surabondance tire vers le bas le cours de l’or noir depuis le mois de juin. Suite à la décision de l’Opep de maintenir sa production inchangée et ce plafond de 30 millions de barils par jour, les cours du pétrole vont continuer leur descente, entraînant l’essence et de diesel dans leur sillage.

Cette décision n’est bien évidemment pas innocente de la part de l’Opep, l’objectif en acceptant des prix de plus en plus bas, est de “chahuter” les marchés. Les Etats-Unis produisent du pétrole de schiste… Qu’à cela ne tienne, un baril d’or noir bon marché rendra cette production de pétrole de schiste nettement moins attractive financièrement, et découragera les autres pays qui éventuellement auraient suivi les Etats-Unis dans ce type de production. En attendant, les consommateurs ne se plaignent pas.

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