Inondations: Ethias évalue les dommages de ses assurés à environ 250 millions d’euros

Quelque 10.000 déclarations de sinistres ont été introduites à ce jour auprès d’Ethias, pour l’ensemble de la Belgique, à la suite des inondations sans précédent de mi-juillet.

L’assureur Ethias évalue les dommages subis par ses assurés à quelque 250 millions d’euros, selon de premières estimations. Jusqu’à présent, quelque 10.000 déclarations de sinistres ont été introduites à ce jour auprès d’Ethias, pour l’ensemble de la Belgique, à la suite des inondations sans précédent de mi-juillet.

Ce montant, encore susceptible d’évoluer, ne tient pas compte de la réassurance et de l’accord conclu entre le secteur des assurances et le gouvernement wallon, et ne correspond donc pas au montant qu’Ethias va devoir in fine débourser. À ce jour, Ethias a enregistré environ 10.000 déclarations de sinistres pour les trois régions du pays, essentiellement en assurance incendie et auto. “Si pour les particuliers (pour lesquels environ 7.000 déclarations ont été introduites), il ne rentre quasi plus de nouvelles déclarations, pour les entreprises et les collectivités publiques, un certain nombre de dossiers doivent encore rentrer”, précise l’assureur dans un communiqué. Ethias rappelle qu’il s’est engagé à indemniser chaque sinistré dans les 30 jours de l’expertise.

Mais il est clair que les expertises vont prendre du temps, vu l’ampleur du travail et que, 30 jours, c’est long quand on n’a plus rien. C’est pourquoi des avances complémentaires sont en cours, notamment pour faire face aux frais de relogement et aux besoins de première nécessité. Les équipes sont également renforcées pour accélérer encore les indemnisations des dossiers expertisés”, poursuit l’assureur.

Le CEO d’Ethias, Philippe Lallemand, appelle par ailleurs à adapter la législation en vigueur. “Si nous voulons que les catastrophes naturelles – qui vont s’amplifier comme l’a confirmé le tout récent rapport du Giec -, restent assurables, les assureurs, les réassureurs ainsi que les autorités régionales et fédérales, voire internationales devront se mettre autour de la table”, estime M. Lallemand, qui plaide pour une structure à quatre niveaux pour les risques hors normes qui ne connaissent pas de frontières: les assureurs, les réassureurs, les pouvoirs publics et in fine l’Europe.

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