Colère et fronde sociale en Grèce face aux mesures d’austérité

© Image Globe /ALKIS KONSTANTINIDIS

Une grève générale des transports à Athènes déclenchée en réaction au nouveau train de mesures d’austérité décidé par le gouvernement grec dans l’espoir d’empêcher la faillite du pays et de le maintenir dans la zone euro provoquait jeudi le chaos dans la capitale.

Situation exceptionnelle, Athènes était privée de tout transport, avec l’appui des taxis, irrités d’un projet de libéralisation de leur secteur, tandis qu’enseignants et employés municipaux avaient également prévu des arrêts de travail.

Les contrôleurs aériens ont entamé un arrêt de travail de quatre heures, forçant les compagnies aériennes à annuler ou reporter les vols.

Le secteur public sera en grève le 5 octobre et une grève générale de 24 heures est prévue le 19 octobre.

Ces mouvements sociaux reflètent la colère, l’incrédulité et la consternation de la population, devant le nouveau tour de vis annoncé la veille par le gouvernement.

Dès mercredi soir, une manifestation anti-austérité avait eu lieu dans les rues d’Athènes.

Le gouvernement socialiste venait de décider de baisser les retraites supérieures à 1.200 euros mensuel, de mettre au chômage technique 30.000 salariés du secteur public d’ici à la fin 2011 et d’abaisser le seuil minimum d’imposition.

La Grèce veut convaincre ses créanciers – Fonds monétaire international (FMI), zone euro et Banque centrale européenne (BCE) – de lui verser une sixième tranche de huit milliards d’euros du prêt consenti en mai 2010, sans laquelle elle risque de se retrouver en cessation de paiement en octobre.

Trends.be avec Belga

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