(Belga) Guy Peternoster succède à Fabienne Bister à la présidence de Fevia Wallonie. L’occasion pour l’aile wallonne de la Fédération de l’industrie alimentaire de lancer un plan d’actions « ambitieux qui tient en quatre priorités et converge vers un seul et unique objectif, la croissance », annonce lundi dans un communiqué la fédération sectorielle.
Fabienne Bister, à la tête de l’entreprise namuroise de fabrication de moutarde et de condiments Bister, passe ainsi le flambeau, après trois ans à la présidence de Fevia Wallonie, à Guy Paternoster, membre du comité exécutif de la Raffinerie Tirlemontoise. Dans son plan d’actions, influencé par la perspective des élections de 2014 et de la régionalisation de nouvelles compétences, Fevia Wallonie entend mettre l’accent sur le programme « Food@work ». Il s’agit de « faire connaître ses métiers, les rendre attractifs, et créer avec les pouvoirs publics les formules de stages qualifiants et d’alternance qui répondent aux besoins précis des entreprises alimentaires, un des plus grands employeurs industriels. » Fevia Wallonie veut en outre faire de l’énergie et de la durabilité ses priorités. Alors qu’un premier accord de branche a permis au secteur de l’industrie alimentaire de réduire ses émissions relatives de CO2 de 27%, la fédération sectorielle a étudié la possibilité d’une industrie alimentaire wallonne environnementalement neutre d’ici 2030. « Pour y arriver, nous allons mettre en place des collaborations et des stratégies communes avec l’amont et l’aval de nos activités, les différents acteurs de la chaîne agro-alimentaire », poursuit Fevia Wallonie. Enfin, le secteur veillera à un partage des savoir-faire, en dynamisant les échanges de bonnes pratiques entre ses membres, ainsi qu’à la visibilité des « joyaux alimentaires wallons » que la Fevia Wallonie promeut à la grande exportation, sous l’enseigne Food.be et le slogan « Small country. Great food ». « Un programme ambitieux, mené de front avec l’ensemble des membres de Fevia, et le soutien des autorités wallonnes, mais qui ne portera ses fruits qu’à condition d’améliorer notre compétitivité », conclut le secteur. (Belga)
