Les syndicats refusent les nouvelles sanctions à l’égard des jeunes demandeurs d’emploi

(Belga) La FGTB et la CSC ont remis un avis négatif au comité de gestion de l’ONEm sur le projet d’arrêté royal de la ministre de l’Emploi Monica De Coninck visant à renforcer le contrôle et les sanctions des jeunes chômeurs. Ce projet vise à contrôler les jeunes demandeurs d’emploi au 7ème mois et au 11ème mois de leur stage d’insertion avant d’accorder le droit à des allocations de chômage dites “d’insertion”.

“Le gouvernement a prévu d’économiser 61,8 millions d’euros sur le dos des jeunes en Stage d’Insertion Professionnelle (SIP). Cela signifie la planification de 15.000 prolongations du SIP d’au moins 6 mois. Soit autant de jeunes poussés encore un peu plus dans la précarité”, dénoncent dans un communiqué commun les Jeunes FGTB et CSC. Le projet d’arrêté royal de la ministre de l’Emploi prévoit d’instaurer de nouveaux contrôles de disponibilité des jeunes aux 7ème et 11ème mois du SIP. Ceux-ci devront prouver qu’ils recherchent activement un emploi lors d’entretiens de contrôle à l’ONEM. En cas d’entretien négatif, le jeune verra son stage prolongé de 6 mois. “Et ces 6 mois diminueront d’autant la période de 36 mois de droit aux allocations d’insertion”, soulignent les jeunes syndicalistes. “A partir du moment où un objectif budgétaire chiffré accompagne cette mesure, on ne peut qu’avoir des doutes sur l’impartialité et l’objectivité des entretiens et craindre l’instauration de quotas d’entretiens négatifs”, concluent les Jeunes CSC et FGTB. Ces derniers demandent au gouvernement de s’attaquer aux vraies causes et aux véritables responsables de la crise. (Belga)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content