Le swing a le vent en poupe

La pratique du golf, une activité de plus en plus appréciée en cette période de crise sanitaire. © GETTY IMAGES
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Si le golf était coté en Bourse, son cours serait probablement largement dans le vert. Les statistiques de fréquentation des parcours et de nouveaux joueurs n’ont, en effet, jamais été aussi bonnes des deux côtés de l’Atlantique. Depuis la fin du confinement, le sport de St.Andrews a pris un nouvel élan. De nombreux joueurs qui hésitaient à prendre le chemin des greens ont cédé à la tentation. Résultat : le nombre de licenciés est en hausse un peu partout ! Et notamment en Belgique.

Il faudra patienter jusqu’à la fin de l’année pour avoir les chiffres officiels. Mais les premières tendances indiquent que nos clubs ont accueilli ces derniers mois des centaines de nouveaux membres, conquis par ce sport qui se pratique au coeur de la nature, loin du stress des villes et en pleine sécurité sanitaire. Certes, beaucoup d’entre eux ont profité des packages  » découverte  » proposés par les clubs à des tarifs très intéressants. On verra en janvier s’ils transformeront l’essai en acquittant une pleine cotisation pour 2021. Mais on devine un certain optimisme dans les secrétariats des deux ligues régionales (GolfVlanderen et l’AFGolf). Il n’est donc pas exclu que, pour la première fois, le nombre d’affiliés à la Fédération dépasse l’an prochain les 70.000 (contre 67.000 aujourd’hui). La tendance est également positive aux Etats-Unis où la commercialisation des greenfees n’a jamais été aussi élevée (+40% en Floride et au Texas). On remarque aussi une augmentation du nombre de jeunes joueurs et une embellie dans la vente de matériel (de grandes firmes sont même en rupture de stock). Et les chiffres sont également positifs en Grande-Bretagne, autre capitale mondiale du swing. La tranche d’âge 25-35 ans est ainsi devenue, cet été, la plus active sur les greens anglais.

Il convient toutefois de tempérer tout excès d’optimisme. De nombreux secteurs de l’industrie du golf ont en effet été touchés de plein fouet par la pandémie. En Belgique, la plupart des tournois privés ont été annulés, laissant les trésoreries des clubs orphelines de rentrées supplémentaires (privatisation des parcours, dîners au club-house, etc). De la même façon, avec la multiplication des zones rouges, les agences de voyages spécialisées ont dû revoir leur copie. Faute de touristes, plusieurs parcours en Espagne n’ont même pas encore rouvert depuis mars ! Et faut-il rappeler qu’un épais brouillard enveloppe l’avenir de l’European Tour ? Plusieurs tournois ont été rayés du calendrier, faute de sponsor. Qu’en sera-t-il en 2021 ? L’idée d’une OPA du PGA Tour américain sur son homologue européen fait toujours son chemin.

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