La ponctualité des trains stable en 2012

(Belga) La ponctualité des trains voyageurs affichait un taux de 87,2% l’an dernier, un pourcentage proche des 87% de trains arrivés à l’heure ou avec un retard de moins de six minutes en 2011, selon les chiffres communiqués mardi par le gestionnaire du réseau ferroviaire, Infrabel.

La ponctualité reste la plus faible aux heures de pointe du soir (82,1% contre 86,3% le matin). La ponctualité des trains IC a progressé, de 80,9% à 82,4%. Parmi ces trains, la ligne Anvers-Courtrai a connu une belle progression, de 70,4 à 85,9%, le tronçon Bruxelles-Midi-Luxembourg régressant lui quelque peu, de 82,5 à 80,3%, tout comme l’IC Knokke/Blankenberge-Hasselt/Tongres (de 82,9 à 77,5%). La ponctualité à l’arrivée dans quelques grandes gares wallonnes est moins respectée que dans le nord du pays. Ainsi, Namur et Liège-Guillemins pointent respectivement à 83,3 et 85,3% alors que Denderleeuw (90,1%) et Gand-Saint-Pierre (87,4%) se portent mieux. C’est d’ailleurs sur la ligne 161 Namur-Bruxelles que la ponctualité est la plus faible aux heures de pointe matinales (77,2%). Tournai-Bruxelles (77,5%), Mons-Bruxelles (79,1%) et Ostende-Bruxelles (79,8%) font à peine mieux au même moment de la journée. La proportion de trains supprimés a également diminué, de 1,7% en 2011 à 1,4% l’an dernier pour un total de 18.969 suppressions. La responsabilité des retards est à mettre, pour près des deux tiers, au compte de l’une des trois entités SNCB (SNCB, Infrabel ou Holding). Pour les trains supprimés, cette proportion tombe à 54,5%. Le taux de correspondances dans les dix grandes gares du pays a également été stable à 89,9%, contre 89,3% en 2011. Seules les gares de Namur (de 88,7% en 2011 à 87% en 2012) et de Mons (de 90,3% à 89,5%) ont enregistré un léger recul en la matière. (NICOLAS LAMBERT)

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