” La numérisation de l’industrie manufacturière est notre coeur de métier “

Le constructeur de machines LVD connaît un succès international considérable. Il collabore avec des instituts de recherche internationaux et est un précurseur absolu dans la transition de l’industrie manufacturière vers l’Industrie 4.0. Cette multinationale réalise près de 50% de son chiffre d’affaires grâce à ses exportations lointaines et reste dès lors très vigilante par rapport aux risques encourus.

L’entreprise familiale LVD, dont le siège social se trouve à Gullegem, développe des outils pour l’usinage des tôles – tels que des presses plieuses CNC, des poinçonneuses et des machines de découpe laser – avec des logiciels novateurs. Ses produits sont utilisés dans une variété de secteurs dans le monde entier. Carl Dewulf, CEO : ” Au printemps, nous avons même reçu une commande de Kawasaki, une société technologique japonaise réputée. Elle recherchait des presses plieuses sur mesure pour façonner de grands panneaux destinés au fuselage du nouveau Boeing 777x. “

Diversifier pour répartir les risques

LVD est un acteur mondial avec une longue histoire. L’entreprise possède aujourd’hui 6 unités de production et des sites propres dans 22 pays différents. ” Nous sommes actifs dans le secteur des biens d’investissement cycliques et donc fort dépendants du climat d’investissement. Pour répartir ces cycles sur plusieurs années, nous nous sommes diversifiés tant sur le plan géographique qu’au niveau des produits destinés aux différentes branches d’activités : des machines de base aux systèmes de pointe entièrement automatisés. “

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Ce n’est donc pas un hasard si des entreprises comme Kawasaki font partie de nos clients. ” Nous avons notre tradition, nos innovations, et aussi une grosse usine de production en Asie. Produire localement nous permet de compenser les fluctuations des taux de change et nous donne une sorte de “couverture naturelle”, précise Carl Dewulf. ” Le deuxième avantage de cette production locale est de réduire l’impact des mesures protectionnistes décidées par les États-Unis et la Chine. “

Proposer un bon produit ne suffit plus

Le constructeur de machines reste néanmoins vigilant. ” Nous avons suivi les utilisateurs de nos machines d’usinage de métaux. Aujourd’hui, près de 50% de notre chiffre d’affaires est généré par des exportations lointaines. Mais quand vous exportez vers des pays lointains, les risques de taux de change et de non-paiement exigent une plus grande vigilance. Il y a déjà très longtemps que notre conseil d’administration a décidé de ne plus prendre aucun risque financier sur ses clients “, explique le CEO.

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” Il n’est pas rare que la commande soit quasiment acquise mais qu’elle reste conditionnée à la capacité du client à financer l’achat. Le pays concerné impose-t-il des limitations à l’importation ou autres restrictions financières ? Y a-t-il des possibilités de financement au niveau local ? Proposer un bon produit ne suffit plus. Avec le concours des banques et des assureurs-crédits, nos responsables financiers recherchent aussi des financements réalistes. “

” Chez LVD, nous couvrons tous les risques financiers avec des instruments financiers appropriés et en maîtrisant les risques de crédit, par le biais notamment des assurances de Credendo “, conclut Carl Dewulf.

Le thème de la numérisation figure parmi les thèmes principaux du Credendo Trade Forum, qui se tiendra le 15 novembre à Bruxelles. Pour de plus amples informations : www.credendoforum2018.be.

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