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Pour faire évoluer son vaisseau amiral, Renault est allé faire ses courses dans sa division Sport en empruntant le moteur 1.8 TCe de la nouvelle Alpine 110, un inédit quatre cylindres essence turbo à injection directe. Ce bloc développe 225 ch pour un couple de 300 Nm, soit 40 Nm et 25 ch de plus que le précédent moteur qu’il vient remplacer.

Le gain en agrément est certain : performances bien plus toniques, reprises améliorées, et surtout très docile à conduire. La boîte auto EDC à sept rapports confère une bonne souplesse d’utilisation mais elle avoue quelques hésitations lorsqu’on hausse le rythme. Le levier de vitesses à faible débattement manque franchement de précision. Même le passage de la marche arrière nécessite de baisser le regard pour suivre le dessin de la grille.

Au volant, comme aux places arrière, le maître mot est confort. Le système de quatre roues directrices renforce l’agilité de l’Espace dans les virages serrés tandis que la suspension pilotée absorbe, compense et maintient le véhicule de façon magistrale sur la route. L’habitacle n’a pas changé et les passagers retrouvent un univers agréable inspiré de l’aéronautique notamment dans le dessin du tableau de bord où le numérique prédomine avec un affichage tête haute et une tablette à commande digitale surmontant la console centrale.

Le système multimédia R-Link reçoit enfin la compatibilité Apple CarPlay et Android Auto permettant de dupliquer son smartphone à l’écran central. Dans sa logique de montée en gamme, l’Espace s’enrichit d’une version Executive qui voit les trois sièges de second rang remplacés par deux fauteuils individuels chauffant et à multi réglages. Ils sont séparés par une console centrale offrant un grand volume de rangement.

CHRISTOPHE

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