Guy Delmotte

© PH. CORNET

La 36e édition du BIFF se tiendra du 3 au 15 avril au Bozar. Quoi de neuf ?

Depuis 1983, on a créé un festival auquel on voulait nous-mêmes participer, avec cette volonté d’y mélanger tous les arts : le cinéma évidemment, mais aussi des animations, de la peinture sur corps, le classique Bal des vampires, le Boulevard du polar, des séances de maquillage fantastique. Cette année, une nouveauté : un Pavillon de réalité virtuelle, qui présente 20 films. C’est aussi la seconde année de notre marché du film qui comprend une section ” Work in progress” et exploite toutes les ressources du ” tax shelter”.

Le BIFFF s’est assez vite élargi au thriller, au mystérieux ou au surréaliste, mais la composante fantastique reste majeure. Pourquoi ?

Le fantastique permet de se lâcher artistiquement et d’avoir une vraie récolte mondiale : notre édition 2018 présente pas moins de 96 longs métrages en avant-première, dont une trentaine en toute première projection internationale. Je pense que le public a compris notre spécificité : l’année dernière, le BIFFF a attiré 55.000 personnes au Bozar.

Le déménagement du Passage 44 à Tour & Taxis, puis au Palais des Beaux-Arts en 2013, n’a-t-il pas un peu embourgeoisé le festival ?

Non, le Palais des Beaux-Arts a juste multiplié les possibilités de travailler : avec trois salles pour les projections mais aussi dans d’autres espaces du Palais, dont le hall Horta. On utilise quand même trois-quatre fois par jour la salle Henry Le Boeuf, d’une capacité de 2.100 places, en plus des séances dans les autres salles, souvent pleines. Ce qui est aussi une satisfaction pour les réalisateurs de voir un tel public à leurs films.

www.bifff.net

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content