Ford Genk – Les indemnités de licenciements des travailleurs ne seront pas davantage imposées

(Belga) Mis sous pression par les syndicats de Ford Genk et des entreprises sous-traitantes de l’usine limbourgeoise, les partis formant la coalition au fédéral ont décidé que la hausse d’impôts sur les indemnités de préavis, sur les indemnités de reclassement et sur le pécule de vacances anticipé, induite par la sixième réforme de l’Etat, ne s’appliquera que pour les entreprises dont le licenciement collectif a été signé après le 1er avril 2014. Un changement qui permet aux travailleurs de Ford Genk, mais aussi d’autres entreprises comme Caterpillar, d’échapper à une hausse d’impôts.

En raison de la sixième réforme de l’Etat, et de la modification du calcul de l’impôt qu’elle implique, les contribuables qui ont perçu des indemnités de préavis, des indemnités de reclassement et un pécule de vacances anticipé risquent de voir leur taux moyen d’imposition augmenter. Une perspective qui a suscité une importante grogne chez Ford Genk et dans les entreprises sous-traitantes de l’usine automobile. Les syndicats ont réagi dans la foulée, ce qui a conduit ce vendredi à des discussions intenses au sein de la majorité fédérale. “Il a été convenu qu’un amendement sera déposé lundi prévoyant que les licenciements collectifs qui ont été signés avant le 1er avril 2014 ne tomberont pas sous le coup de la nouvelle législation”, explique la députée socialiste flamande Meryame Kitir (sp.a). “Cela signifie que les indemnités des travailleurs de Ford seront imposées comme avant”. Du côté syndical, on ne cache pas son soulagement et sa satisfaction à la suite de cette décision des partis de la majorité. (Belga)

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