En finir avec le couple

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Et si on en finissait avec le couple et son vocabulaire faussement romantique? C’est l’angle que choisit le journaliste et écrivain Stéphane Rose dans son essai pour déconstruire une des institutions sociales les mieux conservées de l’histoire. Il y démontre que ” nos mots d’amour ne sont pas le reflet de notre pensée propre, mais d’un logiciel politico-religieux commun destiné à contenir nos possibilités amoureuses et sexuelles dans un espace clos, alors qu’elles demandent par nature à jouir d’un territoire illimité. ” Et l’auteur de passer en revue des expressions telles que ” relation sérieuse ” vs ” faire n’importe quoi ” (” La liberté, les possibilités infinies, l’exploration de son corps, de ses fantasmes, la découverte enrichissante de l’autre, est-ce vraiment n’importe quoi? “) ou des notions comme la fidélité ou la solitude, mais sans forcément proposer un nouveau modèle pour remplacer l’ancien. Car si on en finit avec le couple, ce n’est pas pour rejoindre une autre ” chapelle “. C’est pour être libre.

Stéphane Rose, En finir avec le couple, La Musardine, 132 pages, 16 euros.

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