BetterflyBox veut changer le monde avec ses boîtes vertes

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GreenBox, ce sont des boîtes créatives à impact environnemental positif à installer chez soi, dans son école, son entreprise… que sa créatrice entend essaimer partout en Europe.

Un changement minime comme le battement d’ailes d’un papillon pourrait influencer la météo jusqu’à provoquer le chaos… Autrefois à la tête de Vente Exclusive, Marina Cartalis détourne cette théorie de façon positive, valorisant les petits gestes susceptibles de rendre le monde plus beau. Elle a ainsi créé la société BetterflyBox, avec laquelle elle a lancé en 2020 les GoodlockBox, des boîtes contenants des ateliers prêts à l’emploi pour occuper les enfants, qui ont remporté un vif succès durant le confinement.

D’autres boîtes sont nées ensuite, toujours tournées vers l’humain et le partage: des Welcome Box à l’intention des personnes âgées en maison de retraite ou des boîtes sur mesure pour des entreprises, des anniversaires…

Une activité enrichissante, du moins humainement parlant. “Je travaille sept jours sur sept et 20 heures sur 24, commente Marina Cartalis. J’ai un cercle rapproché qui croit en mon projet et chacun me donne un peu de son temps. J’ai investi 100.000 euros en fonds propres. Toute cette activité prend énormément de temps, j’avais envie d’aller plus loin.” Sensible aux questions de la biodiversité et de la transition écologique dans les villes, la femme d’affaires imagine donc les GreenBox.

Dimension sociale

Accompagnées d’une application de géolocalisation, ces boîtes en matériaux durables – assemblées dans la prison pour femmes de Berkendael et réalisées à base de bambou récolté par des femmes victimes de crime de guerre au Congo – contiennent des accessoires écologiques (un nichoir, des semences, un hôtel à insectes, etc.) et un guide de biodiversité, ainsi que de la peinture écologique pour les personnaliser. L’appli sert à guider l’utilisateur dans la gestion de sa bulle de biodiversité.

50 euros

Le prix de la GreenBox de base.

Avec elle, on géolocalise sa boîte, on observe son développement, on référence la faune et la flore locales, on se connecte à d’autres bulles. L’idée est de créer toute une communauté et sensibiliser un maximum de personnes”, explique Marina Cartalis, qui entend devenir une pionnière dans ce secteur en Europe. Les boîtes se déclinent en quatre versions au gré des saisons et sont destinées aux particuliers, aux entreprises et aux collectivités. Avec, pour ces dernières, des versions personnalisables et un accompagnement en matière de biodiversité (ateliers, conseils stratégiques, etc.).

Plusieurs écoles ont déjà passé commande, en Belgique et en France. Les premières productions seront envoyées en avril.

500.000 euros

Pour aller plus loin, Marina Cartalis ne manque pas d’idées, mais a cependant besoin de fonds supplémentaires. “J’essaie de lever 500.000 euros, entre autres pour pouvoir engager une équipe, dit-elle. J’ai participé à la conférence pour les start-up SLUSH, à Helsinki, où j’ai noué des tas de contacts et mesuré l’importance de nouer des collaborations avec des investisseurs qui partagent mon ADN et mes valeurs. J’ai déjà conclu des partenariats avec différentes organisations, dont GoodPlanet et BeeOdiversity, des experts en biodiversité, et d’autres sont en cours!”

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