Des vies à découvert

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Barbara Kingsolver est une grande auteure américaine, notamment de L’arbre aux haricots, premier de ses ouvrages traduits en français. Aux Etats-Unis, on a dit à la sortie de son roman Des vies à découvert, en 2018, qu’il était une des premières grandes oeuvres de fiction de l’ère Trump. Il raconte pourtant bien autre chose que  » le tyran qui promet de rétablir l’ordre ancien « , mais davantage l’histoire entrelacée, à plus d’un siècle d’écart, de deux femmes, de deux mondes. Cela commence en 2016 avec Willa, journaliste qui galère et qui, à la suite de la visite d’un entrepreneur, découvre que la maison familiale dans laquelle elle s’est installée est en piteux état. Il faudrait la détruire, lui conseille-t-on. Belle métaphore qui guide tout le roman. L’autre portrait est celui de Mary Treat, grande scientifique oubliée de la fin du 19e siècle qui vécut autrefois dans cette maison. Mais celle-ci n’est pas le seul lien qui réunit les deux femmes ; plutôt leur immense force commune, nécessaire pour enfin changer le cours des choses…

Barbara Kingsolver, Des vies à découvert, Rivages, 570 pages, 24,50 euros.

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