Delvaux se restructure

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La célèbre maroquinerie belge vient d’annoncer un plan de réorganisation qui va réduire l’emploi en Belgique. Vingt-six postes sont menacés. La procédure Renault a été enclenchée.

Depuis quelques années, Delvaux, propriété du chinois Fung Brands (80%) et de la famille Schwennicke (20%), a une stratégie d’expansion mondiale afin d’être présente là où le luxe fait recette. Elle compte ainsi 45 boutiques dont six en Belgique et emploie 624 personnes. Une stratégie porteuse puisqu’en 2019, la célèbre maison de maroquinerie a réalisé un chiffre d’affaires de 120 millions dont 90% à l’export. Mais la crise sanitaire a frappé dur. Fermeture de magasins, voyages limités ou interdits et prudence des consommateurs ont fait chuter le chiffre d’affaires de 40%. Comme sur le plan de la pandémie, les prévisions pour 2021 ne sont pas réjouissantes, la direction a annoncé la semaine dernière un plan de réorganisation: “La Maison Delvaux fait face à un besoin d’améliorer ses performances logistiques en termes de délais, de flexibilité et de sécurisation des flux”. Pour bien comprendre, c’est à Bruxelles qu’est réalisé le contrôle des matières premières et des produits finis qui sont manufacturés sur deux sites français (Bourg-Argental et Avoudrey). Pour éviter ces allers-retours, la direction va donc rapprocher les activités de contrôle de qualité et de distribution de celles de production. Une décision qui fait sens vu le coût du transport et l’impact environnemental. Le site de l’Arsenal à Bruxelles, qui emploie 155 personnes, va donc perdre ces activités, tout en demeurant le siège social de l’entreprise (fonctions administratives globales et management) et le lieu de création et de production des pièces d’exception. Vingt-six emplois sont ainsi menacés. La procédure Renault a été enclenchée.

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