Une finance de l’ombre qui inquiète

Le shadow banking, ou secteur bancaire parallèle, fait peur. Selon le Conseil de stabilité financière (Ndlr, le groupement informel créé lors du G20 de 2009), la hauteur de ses actifs sous gestion s’élevait à 51.000 milliards d’euros en 2011. Soit environ 30 % du système financier mondial !

Or, il n’est pas soumis aux mêmes obligations que les banques. Il est constitué d’une série d’intermédiaires comme des fonds privés et des véhicules financiers qui lèvent des capitaux auprès d’investisseurs pour les placer à court terme. Bien qu’instable, il apporte toutefois de la liquidité aux marchés.

La Commission européenne vient de présenter ses premières propositions pour encadrer ce secteur. Elle a commencé par les fonds monétaires (Money Market Funds) qui investissent dans des obligations et instruments de dette émis par les Etats, les entreprises ou les banques.
L’idée est de leur imposer des niveaux de solvabilité et de liquidité minimum. Ainsi, ces fonds devraient établir une réserve de fonds propres équivalant à 3 % de leurs actifs.

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