Architecte de sa légende

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Mourir veillé par une jeune femme ” remarquablement belle ” dans l’hôpital d’une ville (Londres) que l’on a rêvé de détruire. Architecte d’Hitler, Albert Speer aura triché jusqu’au bout et passé l’essentiel de sa vie à construire sa légende, celle du ” bon nazi ” qui aurait tout ignoré des crimes perpétrés par ses proches. Prudent, Albert Speer avait sous les bombardements trié des tonnes de papier afin d’en éliminer tout ce qui pourrait être utilisé contre lui. Ses Mémoires, publiés après sa sortie de prison, contiennent hélas ” plus d’inventions plus captivantes qu’un roman policier “.

Martin Kitcher, Albert Speer, éditions Perrin, 592 pages, 27 euros.

Par Guillaume Capron

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