3 questions à Esinam

© PH. CORNET

Le Brussels Jazz Weekend programme plusieurs dizaines de concerts gratuits ce week-end, dont deux de vos performances : comment exister dans ce contexte ?

Il y a du monde et si ce que vous proposez est intéressant, les gens restent pour écouter le concert, dans mon cas un intégral solo d’une heure. Je vais jouer dans deux environnements tout à fait différents : le vendredi au Café Béguin et puis en plein air le samedi place du Nouveau Marché aux Grains. En extérieur, je choisis les morceaux un peu plus rythmiques et dansants.

Vous êtes chanteuse et multi-instrumentiste : quel est votre rapport au jazz ?

J’aime beaucoup le trompettiste contemporain Christian Scott, les flûtistes Herbie Mann et Yusef Lateef, ou encore Sonny Rollins, Coltrane et Eric Dolphy. Ma musique n’est pas à proprement parler du jazz mais, dans les solos, j’improvise. Avec l’idée de mêler mes influences au beat de musiques électroniques contemporaines comme celle assez minimaliste de l’Anglais Floating Points. J’ai envie de mélanger les sons purs et le digital.

Vous préparez un premier quatre titres à paraître en septembre : le disque sert donc encore à quelque chose ?

Dans un certain circuit, ce n’est pas obligatoire mais dans le développement d’un parcours, cela reste une étape importante. Si j’ai envie de jouer en dehors de Bruxelles et de la Belgique, d’explorer d’autres lieux, oui, le support enregistré reste important voire essentiel.

www.brusselsjazzweekend.be

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