3 questions à

© PG

Eric Franssen, directeur du cinéma Palace à Bruxelles

Dans quel état d’esprit êtes-vous alors que les cinémas ont repris leur activité?

Dans une certaine forme d’impatience après une année très difficile: le cinéma s’est arrêté entre la mi-mars et juin 2020, et une seconde fois à la fin octobre. Il y a aussi une certaine excitation car nous avons de nouveaux films à montrer. L’an dernier, vu les conditions de diffusion, les distributeurs craignaient de sortir un titre. Ils sont beaucoup moins frileux aujourd’hui.

Des exemples de ce que vous allez proposer?

Nous sommes un cinéma d’art et d’essai, donc pas dépendants des blockbusters programmés par les multiplexes. Mais dans nos quatre salles, qui respectent évidemment les principes de « bulles », on va pouvoir regarder notamment deux films importants: No Man’s Land qui a gagné le Lion d’or à Venise et l’Oscar du meilleur film, et Drunk de Thomas Vinterberg, avec Mads Mikkelsen.

Comment se porte le Palace?

En janvier et février 2020, avant l’arrêt, nous avions de très bons chiffres de fréquentation, ce qui nous promettait une très belle année et de réelles possibilités d’atteindre notre objectif de 180.000 spectateurs. A cause du covid, cela ne s’est pas fait. Mais là, on sent bien qu’il existe une attente non seulement pour les films mais aussi pour la location d’espaces dans le cinéma, que nous proposons aussi.

www.cinema-palace.be

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content