3 questions à

© B. BROLET

Arnaud Bozzini, directeur du Design Museum

Vous venez de changer le nom de l’Adam Museum en Design Museum, pourquoi ?

Je parlerais davantage d’évolution que de changement de nom. En 2014, l’Atomium achète la collection du Plasticarium pour développer un projet muséal sur le plateau du Heysel. Adam, qui démarre en décembre 2015, est un poétique acronyme d’Art & Design Atomium Museum. Voulant proposer de l’art et du design, il s’est rapidement orienté vers une programmation exclusive interrogeant le design dans ses dimensions culturelles, historiques, sociologiques et même politiques. Il allait de soi, à un moment donné, de clarifier les choses… Autant appeler un chat, un chat.

L’image du musée n’était-elle pas assez claire ?

Ce n’est pas vraiment ça. Maintenant, on est plus direct en ce qui concerne notre identification. Même si cela fonctionnait déjà : en 2019, on a reçu 126.000 visiteurs.

Votre politique muséale a t-elle réussi à amener une clientèle jeune, au-delà des amateurs de vintage ?

Oui, on a clairement une clientèle jeune : c’est l’avantage des musées de design, on y parle de beaucoup de choses, pas seulement du vintage et des objets des débuts, ceux amenés par la production industrielle qui démarre à la fin du 19e siècle. Quand on fait une expo sur le monde de la nuit ou sur le graphisme du mouvement punk, on élargit notre public. D’autant qu’on est à côté de l’Atomium et que l’on bénéficie aussi des visiteurs de ce haut lieu culturel et patrimonial belge.

(Dé)confinés jusqu’au 15 novembre, www.designmuseum.brussels

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