3 questions à

© Ph. Cornet

Casimir Liberskimusicien bruxellois

Vous êtes pianiste et compositeur, mixant le jazz à différents éléments contemporains. Mais encore ?

J’ai 30 ans et j’ai sorti quelques albums, comprenant notamment des musiques pour les films de mon père (Stefan Liberski, Ndlr). J’ai étudié au Berklee College Of Music de Boston grâce à une bourse, il y a déjà une dizaine d’années. Ensuite, au lieu de rentrer, je suis allé à New York pour y vivre de manière un peu trop rock’n’roll, tentant des fusions punk jazz un rien crados. Une très chouette bohème où je ne gagnais pas un sou. Ensuite, de retour en Belgique, j’ai fait le point dans différents genres, accompagnant Stéphane Mercier ou Stéphane Galland, jouant aussi à la Chapelle Reine Elisabeth.

Durant l’été, vous vous produisez en solo et en trio à l’Archiduc, fameux piano-bar de Bruxelles…

Pour moi, me produire à l’Archiduc signifie un peu un retour à la case départ : j’y avais débuté vers 2004-2005 avec mon vieux trio initial de jazz acoustique. Là, je retravaille avec le contrebassiste Janos Bruneel et j’inaugure une collaboration avec Antoine Pierre, un super batteur ! L’Archiduc est un lieu inspirant.

Quelle différence entre jouer seul ou accompagné ?

En solo, je me laisse un peu aller à mes envies, avec les yeux plus grands que le ventre : je vais employer plein de synthés, essayer des choses nouvelles en laissant de côté l’idée de purisme jazz. De manière générale, la musique incarne pour moi, le sens de l’aventure, une odyssée, une bataille permanente avec le monde et les modes.

Les 4, 5 et 12 août à L’Archiduc, www.archiduc.net

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