Smart Beta et Factor Investing : une meilleure gestion du risque

À l’heure où les investisseurs explorent de nouvelles stratégies de gestion du risque pour renforcer les performances de leurs portefeuilles, le smart beta et le factor investing n’ont jamais atteint de tels encours dans l’univers des fonds actions. Loin de s’arrêter en si bon chemin, ils s’étendent aujourd’hui aux autres classes d’actifs.

Avec une croissance moyenne annuelle de plus de 30 % sur les cinq dernières années, les actifs des fonds smart beta offrent une réponse adéquate aux investisseurs face aux fluctuations qu’a connues le marché au cours des dix dernières années en combinant de manière innovante gestion du risque et recherche de performance dans la durée.

Des solutions sur mesure

Les fonds actions traditionnels se basent sur le critère de la capitalisation boursière pour déterminer dans quelles entreprises investir. Dès lors, une grande entreprise reçoit automatiquement une pondération plus importante dans le portefeuille, même si d’autres indicateurs pointent en direction d’une survalorisation. Ces fonds traditionnels diversifient leur portefeuille en investissant dans plusieurs secteurs ou zones géographiques voués à évoluer différemment par rapport au cycle économique du moment.

Les solutions de smart beta et de factor investing appliquent une stratégie de diversification différente et déterminent l’exposition selon des “facteurs” qui, par le passé, se sont avérés capables de capturer des primes de risque. Parmi ceux-ci figurent le rendement du dividende, le momentum, la volatilité et la valeur relative par rapport aux pairs d’un secteur ou d’une catégorie. Chacun de ces facteurs pourra dégager des performances différentes selon les conditions du marché et les cycles économiques.

Cet éventail de critères objectifs offre non seulement une grande transparence à l’investisseur mais permet, grâce à leur combinaison, de créer un portefeuille hautement diversifié qui peut être adapté à un large spectre d’objectifs d’investissement. Ainsi, un portefeuille d’actions “value”, qui peut receler un grand potentiel de croissance mais est aussi assorti de plus de risque, peut être équilibré à l’aide d’actions d’entreprises qui affichent une faible volatilité historique. Ces solutions peuvent également permettre d’élaborer une stratégie d’investissement sur mesure, notamment pour créer un portefeuille doté d’une faible empreinte carbone ou pour respecter des critères éthiques ou de gouvernance sociale.

“La meilleure façon de procéder est sans doute d’adopter une stratégie factorielle multi-diversifiée susceptible de générer de plus solides rendements”, souligne Richard Dell, Responsable Actions Monde chez Mercer, société de conseil internationale.

Meilleur profil risque-rendement

“Le smart beta gagne très rapidement du terrain. Les actifs affluent aujourd’hui sans discontinuer vers ces fonds”, ajoute Nick Motson, vice-doyen, programme MSC, Cass Business School. Selon les chiffres de Morningstar, les actifs sous gestion des fonds smart beta devraient atteindre le seuil de 1 000 milliards de dollars d’ici la fin de l’année. Selon une étude réalisée par la Cass Business School visant à définir quelles performances auraient obtenues les stratégies non pondérées par la capitalisation boursière comparativement aux stratégies indicielles pondérées par la capitalisation boursière sur la période 1968 – 2011, toutes les expositions smart beta ont offert un meilleur profil risque-rendement ajusté.

Bruno Taillardat, Responsable Monde Smart Beta & Factor Investing chez Amundi.
Bruno Taillardat, Responsable Monde Smart Beta & Factor Investing chez Amundi.

“Ces stratégies permettent d’être pleinement exposé aux actions en éliminant les risques susceptibles de nuire aux performances”, explique Bruno Taillardat, Responsable Monde Smart Beta & Factor Investing, chez Amundi, une société de gestion d’actifs française détenant plus de 1 340 milliards d’euros d’encours sous gestion.

D’autres classes d’actifs

Aujourd’hui, si la majorité des fonds smart beta sont corrélés aux marchés actions, cette approche est appelée à s’étendre à d’autres classes d’actifs, comme l’obligataire ou les titres à revenu fixe. “Investir dans les facteurs de risque doit être perçu comme un moyen d’améliorer la diversification de ses investissements. Il s’agit donc de ne plus seulement se concentrer sur les actions, mais également de tenter de trouver les meilleurs instruments parmi les titres à revenu fixe ou les autres classes d’actifs”, conclut Bruno Taillardat.

Données au 30/09/2017, source : Amundi.

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