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Web mobile : il y a du “big business” dans l’air…

Tous les chiffres le démontrent : d’ici peu, nous allons davantage nous connecter à l’Internet via nos téléphones mobiles que via un PC fixe. Comment les opérateurs télécoms tireront-ils leur épingle du jeu ?

Tous les chiffres le démontrent : d’ici peu, nous allons davantage nous connecter à l’Internet via nos téléphones mobiles que via un PC fixe. En 2015, selon les prévisions du cabinet de consulting Arthur D. Little, 202 millions d’européens seront connectés au Net via leur téléphone mobile, huit fois plus qu’en 2009. Cette tendance ne va pas sans poser quelques questions existentielles aux opérateurs télécoms. La principale : comment transformer cette nouvelle mode en argent sonnant et trébuchant ?

La réponse n’est pas évidente. Prenez le cas de l’iPhone, qui connaît un immense succès. Les recettes liées aux téléchargements des applications sont énormes mais elles se partagent entre Apple (qui en prend 30 %) et les éditeurs de ces applications qui, eux, reçoivent le solde. L’opérateur télécom ne perçoit donc rien… et a donc la désagréable sensation de ne servir qu’à une seule chose : supporter les coûts de la hausse du trafic sur l’Internet.

Or, les opérateurs télécoms n’entendent pas passer à côté du gâteau de l’Internet sur la téléphonie mobile. Mais quel est leur autre choix ? La publicité sur le mobile ? Elle représente un vrai potentiel, c’est vrai, chiffré à 11 milliards d’euros pour 2011. Ceci dit, comme l’indiquait le journal économique La Tribune, la publicité sur le téléphone mobile est déjà dans les mains de Google et d’Apple. Il ne sera pas facile de les concurrencer dans ce domaine…

Que faire ? Il est probable que les opérateurs télécoms devront se contenter de ce qu’ils savent faire le mieux : vendre des abonnements pour accéder à leurs réseaux mobiles. Quand je dis “se contenter”, c’est bien entendu une manière de parler. Là encore, les prévisions parlent d’un doublement des revenus liés à l’accès de l’Internet mobile pour 2013 au plus tard. Voilà pourquoi tous les opérateurs mobiles sont fébriles en ce moment. Il y a du big, du très big business dans l’air.

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