Un travailleur sur 2 trouve son emploi mentalement trop dur pour aller jusqu’à la pension

(Belga) Près d’un travailleur belge sur deux estime que son emploi est trop lourd mentalement pour continuer à travailler jusqu’à l’âge légal de la pension et un sur trois trouve son travail trop éprouvant physiquement, selon une étude réalisée par le prestataire de services en ressources humaines Securex auprès d’environ 2.000 salariés.

Seul un travailleur belge sur deux (56 pc) affirme qu’il pourra travailler jusqu’à l’âge légal de la pension avec la charge mentale actuelle qui découle de son travail (stress, rythme de travail, intensité du travail, …). Un sentiment un peu plus faible auprès des personnes peu qualifiée (52 pc), mais plus important chez les travailleurs hautement qualifiés (60 pc). L’écart est davantage marqué en ce qui concerne la santé mentale générale, qui comprend la charge mentale, les conditions émotionnelles de travail, l’attitude du travailleur, l’équilibre vie privée-vie professionnelle et les conditions émotionnelles dans la vie privée. Ainsi, seulement 60 pc des personnes peu qualifiées se considèrent en bonne santé mentale, contre 77 pc des personnes hautement qualifiées. Les cadres (82 pc) se sentent également en meilleure santé mentale que les employés (74 pc) et les ouvriers (71 pc). Les travailleurs pointent également la charge physique, qui les empêche de travailler plus longtemps. Ainsi, un travailleur sur trois (30 pc) affirme que son emploi est physiquement trop éprouvant pour continuer à travailler jusqu’à l’âge légal de la pension et un sur quatre (28 pc) trouve que son environnement de travail actuel (bruit, lumière, température, …) ne lui permet pas de travailler jusqu’à 65 ans. Dans ce cas-ci également les travailleurs peu qualifiés se sentent en moins bonne santé physique que les personnes hautement qualifiées. “Seulement 65 pc des personnes peu qualifiées affirment que leur santé physique leur permettra de travailler plus longtemps, contre 82 pc des personnes hautement qualifiées. Cela peut s’expliquer par le travail d’exécution souvent physiquement plus éprouvant, mais également l’environnement de travail des personnes peu qualifiées”, explique Securex. (Belga)

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