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Trois claques monumentales en moins de 10 ans

Si vous parlez avec un spécialiste boursier, vous constaterez très rapidement qu’à un moment donné, il vous dira que vous n’avez pas le choix, vraiment pas le choix que comme les taux d’intérêt sont très faibles et que votre épargne rapporte des cacahuètes, il faudra bien qu’un jour ou l’autre, vous vous décidiez à retourner en Bourse !

Si vous parlez avec un spécialiste boursier, vous constaterez très rapidement qu’à un moment donné, il vous dira que vous n’avez pas le choix, vraiment pas le choix que comme les taux d’intérêt sont très faibles et que votre épargne rapporte des cacahuètes, il faudra bien qu’un jour ou l’autre, vous vous décidiez à retourner en Bourse !

C’est ce que les spécialistes de la finance appellent le syndrome TINA, c’est l’acronyme anglais pour There is no alternative. Autrement dit, il n’y a pas d’alternative à la Bourse et donc aux actions.

Ca c’est pour le discours officiel. Sur le terrain, le discours passe moins bien auprès du grand public qui reste frileux et n’ose pas trop s’aventurer sur le marché des actions. La meilleure preuve c’est que le taux d’épargne des européens est à des niveaux records. Les Français, les Belges ou les Espagnols ont le pied sur le frein et épargnent quasiment 20% de leurs revenus. Le pire, c’est que cette épargne reste scotchée sur les comptes bancaires même quand ils ne rapportent pas grand-chose.

En Belgique, par exemple, on évalue à 193 milliards d’euros, le montant qui dort actuellement sur les livrets d’épargne. Quand on sait ce qu’ils rapportent, on se dit que les Belges sont devenus frileux à l’égard de la Bourse !

Mais en réalité, cette frilosité est quelque part normale. Après tout, c’est une génération d’investisseurs qui a reçu 3 claques monumentales en moins de 10 ans. La première claque boursière, c’était en 2000, avec l’éclatement de la bulle Internet, la deuxième c est arrivée immédiatement après, c’était celle du 11 septembre qui a fait plonger les Bourses dans le rouge vif.

Et puis, troisième claque, la plus récente, celle des “subprimes” qui a pris de court tout le monde et qui a effacé les gains qui avaient pu être sauvés au cours de cette décennie, une décennie que l’on peut dire perdue pour les boursicoteurs.

Et voilà pourquoi le syndrome “tête à claques” a pris le dessus sur le syndrome TINA !

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