Le secteur automobile est survolté

Dans les cinq prochaines années, le secteur de l’automobile va évoluer davantage qu’au cours des cinquante dernières années. Les traditionnels moteurs Diesel et à essence reculent. L’avenir, c’est l’électromobilité. Ne produisant aucune émission, les voitures électriques sont très respectueuses de l’environnement.

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” D’ici 2020, les voitures électriques représenteront 10% de parts de marché ! ” Voilà ce que prédisaient voici dix ans les spécialistes les plus influents. Aujourd’hui, nous y voyons plus clair. En Belgique, les voitures électriques ne représentent même pas 1% du marché. Mais lorsque l’on examine leurs parts de marché aux Pays-Bas ou en Norvège, il est évident que leur essor est bel et bien lancé. Seulement, il subsiste dans notre société de nombreux préjugés et des opinions erronées sur l’électromobilité, qui trouvent souvent leur origine dans une certaine forme d’ignorance et/ou dans la peur de l’inconnu.

En Belgique, les voitures électriques ne représentent même pas 1% du marché. Mais lorsque l’on examine leurs parts de marché aux Pays-Bas ou en Norvège, il est évident que leur essor est bel et bien lancé.

Cependant, il existe aussi des données objectives qui empêchent les automobilistes de faire le pas vers la voiture électrique. Et parmi ces facteurs figurent l’autonomie restreinte des modèles électriques et l’absence d’un réseau de bornes de recharge suffisamment développé. En outre, les modèles électriques sont encore relativement onéreux pour ceux qui ne peuvent pas bénéficier de déductions fiscales. Les autorités accordent peut-être des incitants financiers, mais ceux-ci dépendent des régions et sont limités dans le temps. Dans les pays scandinaves, qui mènent une politique cohérente en termes d’électromobilité, les voitures électriques sont par exemple exemptées de taxes et de redevances. Elles peuvent aussi utiliser les voies réservées aux bus et bénéficient de parkings gratuits avec des bornes de recharge en centre-ville.

Les constructeurs automobiles ont aussi leur part de responsabilité puisqu’ils ont sous-estimé la difficulté ainsi que les coûts de production d’une voiture électrique offrant une autonomie acceptable d’environ 400 km et un temps de recharge de quelques minutes. La mise en place de leurs plans a donc pris du retard.

Pas de retour possible

Tout retour en arrière est impossible. Les marques automobiles sont confrontées à des normes d’émissions toujours plus strictes. Certains centres-villes sont interdits aux voitures Diesel d’ancienne génération. Les constructeurs sont de facto obligés d’investir encore plus dans les motorisations de substitution. Ceux qui ne le feraient pas risquent des amendes énormes et verront leur image s’effondrer.

Les constructeurs sont de facto obligés d’investir encore plus dans les motorisations de substitution.

En guise de solution intermédiaire, de plus en plus de marques proposent des applications hybrides. En associant un moteur électrique et un moteur conventionnel à combustion interne, les émissions de CO2 sont sensiblement réduites. Et ce type de motorisation hybride ne souffre nullement d’une restriction de l’autonomie.

La voiture électrique en pole position

Seules les voitures électriques et à hydrogène permettent d’afficher des émissions nulles. Mais il est aujourd’hui difficile de savoir dans quelle mesure ces technologies seront efficaces sur le long terme. Une voiture électrique puise son énergie dans une batterie qui est rechargée via le réseau électrique. Une voiture fonctionnant à l’hydrogène produit sa propre énergie en roulant grâce au mélange entre l’hydrogène et l’oxygène. Une assez grande quantité d’énergie est ainsi perdue. Et l’hydrogène est un gaz volatil et explosif.

Si l’on examine la situation actuelle au travers du regard des consommateurs, la voiture électrique arrive pour l’instant en pole position face à la voiture à hydrogène. Et cela ne va pas changer dans la décennie à venir. Nous pouvons donc nous attendre à une déferlante de modèles électriques, les uns plus attractifs que les autres, dans tous les segments du marché.

Nous pouvons donc nous attendre à une déferlante de modèles électriques, les uns plus attractifs que les autres, dans tous les segments du marché.

Cet été, le premier SUV 100% électrique d’Audi sortira des chaînes de l’usine de Forest. La marque allemande premium placera à nouveau le Made in Belgium sur la carte mondiale. Pour les collaborateurs d’Audi Brussels, cet investissement de 600 millions d’euros est une preuve de confiance dans leurs compétences et leur implication. Ils entreront dans les livres d’histoire en tant que pionniers dans le domaine de l’électromobilité. Et mieux encore, tout comme la voiture, l’usine de Forest se caractérise par sa neutralité CO2.

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