Diversifier, le bon réflexe pour votre patrimoine

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Pour investir simplement et de façon rentable, le maître mot est diversification.

“Toujours plus bas”, telle pourrait être la devise des taux proposés par les produits d’épargne. À peine supérieurs à zéro, ils sont désormais loin de compenser l’inflation, d’environ 2% en Belgique, ce qui se traduit par une perte de pouvoir d’achat. Pour l’ensemble des comptes d’épargne en Belgique, cette perte se monte à environ 5 milliards sur base annuelle. Le livret est ainsi désormais davantage cantonné à un rôle de compte d’attente, permettant par exemple d’y conserver une réserve de liquidités ou des fonds en vue d’un achat important.

Investir, le bon moment

Pour faire fructifier son patrimoine, l’épargnant doit investir. Investir et non spéculer. La nuance a toute son importance. Le spéculateur multiplie en effet les opérations d’achat et de vente, doit trouver le timing parfait pour chaque transaction. L’investisseur doit, par contre, juste demeurer serein face à la volatilité inhérente aux Bourses. Il n’y a fondamentalement pas de mauvais moment pour investir. Durant les heures les plus sombres de la crise de 2008-2009, le célèbre investisseur Warren Buffet rappela ainsi que la valeur de l’indice Dow Jones (actions américaines) a été multipliée par 174 au cours du XXe siècle malgré notamment deux guerres mondiales, la Grande Dépression, une douzaine de récessions et de paniques financières, les chocs pétroliers.

Le meilleur moyen d’éviter les déconvenues est de diversifier ses positions

Bien se préparer et diversifier

Pour bien investir, il faut avant tout respecter quelques règles de base. La première étape est évidemment de bien se préparer en définissant son profil d’investisseur, en fixant ses objectifs. Ensuite, il ne faut jamais perdre de vue que le meilleur moyen d’éviter les risques de déconvenues est de diversifier ses positions. Une condition indispensable à tout type de placement d’ailleurs. Sur les marchés financiers, mais également pour un compte à haut rendement, comme avaient pu s’en rendre compte les épargnants de Kauphting Bank durant la crise, ou un investissement immobilier. Un seul immeuble est, en effet, sujet à de nombreux risques allant de l’incendie à la perte de valeur d’un quartier en passant par le vide locatif.

S’entourer d’experts

Il n’est toutefois pas toujours évident de diversifier ses placements, la mise de départ pouvant parfois être conséquente. Certaines obligations s’écoulent, par exemple, par tranche de 50.000 euros. La solution réside alors dans les fonds de placement ou la gestion discrétionnaire. Le gérant peut mettre les ressources en commun pour acquérir de très nombreux titres différents, jusqu’à plusieurs centaines. En outre, en optant pour ces solutions, vous confiez vos économies à une équipe d’experts, connaissant parfaitement les marchés financiers et disposant des outils nécessaires pour s’y retrouver parmi les plus de 40.000 sociétés cotées à travers le monde.

Prendre des risques pour s’en prémunir

La diversification ne se limite toutefois pas à multiplier les titres, il est également indispensable de diversifier les types d’actifs, sous peine d’obtenir un portefeuille de titres évoluant tous dans le même sens. Un investisseur prudent peut ainsi investir une partie de son patrimoine en actions. Cela lui permet de profiter de la performance supérieure des Bourses mondiales, dont le rendement annuel moyen est de près de 9%*, tout en réduisant le risque global de son portefeuille. Les obligations, qui composent l’essentiel d’un portefeuille prudent, et les actions réagissent en effet différemment à l’évolution de la conjoncture. Lors d’une récession, les investisseurs ont ainsi tendance à se défaire d’actions, ce qui pèse sur les cours, pour privilégier les obligations les plus sûres qui s’en trouvent revalorisées.

Élargir ses horizons

Le même raisonnement est applicable en matière de diversification géographique. Les pays émergents ont connu de nombreuses crises depuis le début du siècle allant de la chute de 2002 au krach boursier chinois de 2015 en passant par les déboires politico-économiques du Brésil. Globalement, les actions des pays émergents ont toutefois signé une hausse annuelle de près de 10%** depuis 2001, mieux que la moyenne. Les détenteurs d’obligations des pays émergents profitent pour leur part de taux supérieurs, jusqu’à 8% par exemple pour des titres en reals brésiliens.

Investir sans les aléas de la Bourse

Traditionnellement, la performance d’un portefeuille d’actions ou d’obligations se compare aux indices de référence, comme le Bel 20 pour la Bourse de Bruxelles ou le Dow Jones à New-York. Une dépendance aux aléas des marchés financiers qu’il est désormais également possible de diversifier et de limiter grâce à la gestion alternative. Cela comprend notamment les fonds qui investissent sur les marchés mais visent une performance absolue, peu importe l’évolution des Bourses. Par exemple, en couvrant leurs positions via un placement misant sur une baisse d’un indice boursier. Sous le vocable stratégies alternatives, on retrouve également les fonds investissant dans des actifs dits réels comme l’immobilier, les métaux précieux, les infrastructures, le leasing d’avions, etc.

Un service sur mesure

Cela fait évidemment de nombreux paramètres à prendre en compte et tout autant de placements à acquérir pour obtenir une diversification suffisante de votre patrimoine. Un service de gestion discrétionnaire constitue, à ce titre, un véritable atout. Votre gestionnaire sélectionnera les placements les plus adaptés et gérera pour vous votre portefeuille en accord avec votre profil d’investisseur, vos besoins et vos objectifs financiers. Veillez à ce qu’il ait accès à l’architecture ouverte, signifiant qu’il recourt tant aux fonds de placements gérés par la banque que par d’autres gestionnaires. C’est à la fois la garantie d’accéder aux fonds dont les gérants font vraiment la différence par une gestion active et synonyme d’une diversification supplémentaire. Au sein d’un même établissement, la gestion des différents fonds se base traditionnellement sur les perspectives économiques d’un comité unique.

* Performance de l’indice MSCI World Net depuis sa création (31/12/1969) jusqu’au 6/10/2017

** Performance en euros de l’indice MSCI Emerging Markets entre le 29/12/2000 et le 29/09/2017

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