Travail des étudiants – Le SNI souhaite que les étudiants puissent travailler 400 h/an à un taux ONSS réduit

(Belga) Le Syndicat neutre pour Indépendants (SNI) conteste mercredi, dans un communiqué, le fait que le travail des étudiants porte préjudice aux groupes les plus sensibles sur le marché du travail, comme le suggère le secrétaire fédéral du SETCa, Jan Deweghe, dans le journal Het Laatste Nieuws.

“Le travail d’étudiant ne cannibalise pas le travail ouvrier peu qualifié”, insiste Christine Mattheeuws, présidente du SNI. “Il résulte d’une étude de notre organisation que 85% des PME engagent des étudiants s’il y a temporairement plus de travail et pour remplacer les absents”, ajoute-t-elle. Le SNI prône par ailleurs un assouplissement des règles régissant le travail des étudiants. Depuis le 1er janvier, les jeunes peuvent travailler 50 jours par an à un taux ONSS réduit. Mais l’organisation patronale souhaite que le travail presté par les étudiants soit comptabilisé en heures plutôt qu’en jours, “parce que cela répond mieux aux besoins des entrepreneurs et des PME”. “Travailler seulement quelques heures par jour est plutôt monnaie courante dans le secteur de la distribution ou de l’horeca”, explique le SNI. Or, pour ces étudiants, c’est à chaque fois une journée de travail complète qui est comptabilisée. Un système basé sur les heures serait plus logique, estime l’organisation patronale. 77% des entrepreneurs y seraient favorables. Le SNI plaide dès lors pour que les étudiants puissent travailler 400 heures par an à un taux ONSS réduit. Cette demande a récemment été présentée à la ministre de l’Emploi Monica De Coninck, qui s’est déclarée prête à l’examiner, conclut l’organisation. (PVO)

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