TEC: Le groupe regrette le nombre de grèves sauvages même si celles-ci sont en recul

(Belga) Le groupe TEC regrette qu’il y ait toujours autant de grèves sauvages (dix grèves sauvages en 2013) malgré une diminution sensible du nombre de jours de grève depuis l’instauration du dialogue social institutionnel à la suite d’un conflit social majeur pour le groupe en 2005, a expliqué mardi Vincent Urbain, administrateur général adjoint du groupe TEC et de la Société régionale wallonne des transports (SRWT) lors de la présentation du bilan 2013.

“Nous voulons poursuivre nos concertations lors des nouvelles rencontres prévues avec les syndicats et trouver un mécanisme pour arriver à une diminution des mouvements spontanés. Sinon, la question d’un autre modèle de fonctionnement va se poser. Mais nous n’avons pas la volonté d’augmenter la part de sous-traitants privés”, a indiqué Jean-Marc Vandenbroucke, administrateur général de la SRWT, ajoutant privilégier le dialogue social au service minimum. Au total, le groupe a connu 16 jours de grèves en 2013, dont 10 sauvages, (hors grèves interprofessionnelles), contre 26 jours en 2005 (hors mouvements interprofessionnels). En 2013, sur 49 demandes de concertations, trente ont par ailleurs abouti à un accord et cinq à un jour de grève. En 2005, avec l’ULg, les TEC ont mis sur pied un observatoire social, outil d’évaluation du climat social, et une structure en trois niveaux, constituée d’une sous-commission paritaire et d’un bureau de conciliation unique, d’un comité d’entreprise Groupe, de conseils d’entreprise et de comités pour la prévention et la protection au travail (CPPT) locaux recentrés sur leurs missions légales. (Belga)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content