Des voitures neuves à portée de clic

© Photonews

Grâce à Clickyourcar.be, le client choisit sa voiture en ligne, à un prix fixé d’avance qui est en général le plus bas du marché. Clickyourcar le met ensuite en contact avec un concessionnaire de sa région.

Suivant tous deux la filière de Création de petites et moyennes entreprises (CPME) organisée par la Louvain School of Management (UCL), Derek d’Ursel (24 ans) et Jean-Philippe Roisin (25 ans) rêvent, au sortir de leurs études, de monter une affaire ensemble. Partis sur un projet d’import de voitures qui n’a finalement jamais vu le jour, les deux compères identifient une autre niche dans l’automobile, encore inexploitée en Belgique : la vente en ligne de voitures neuves.

Rejoints par Jean-Baptiste Escoyez (27 ans), le trio a lancé officiellement mi-février Clickyourcar.be. Le principe est simple : “Plutôt que de faire la tournée des concessionnaires pour obtenir le prix le plus bas – un système relativement opaque et fastidieux – le client choisit sa voiture on-line, à un prix fixé d’avance qui est en général le plus bas du marché (jusqu’à 35 % de réduction par rapport au prix catalogue). Clickyourcar le met en contact avec un concessionnaire de sa région auprès duquel il pourra, après paiement, réceptionner sa voiture.”

Le concessionnaire n’a ainsi aucuns frais de marketing à engager et se voit offrir des clients sur un plateau d’argent : l’effort consenti au niveau du prix en vaut bien la chandelle. De son côté, Clickyourcar empoche entre 1 % et 2 % des prix affichés sur son site et se charge de mettre en relation acheteur et vendeur.

Quid si aucun concessionnaire n’est prêt à effectuer la transaction au prix proposé par Clickyourcar ? “Notre connaissance du marché nous a donné une vision assez précise des prix pratiqués ; ceci ne devrait en principe jamais arriver, estime Derek d’Ursel. Le cas échéant, nous rembourserons les frais de dossier engagés ou proposerons un autre type de véhicule au client.” Clickyourcar espère lever prochainement 100.000 euros pour assurer sa croissance, et voudrait atteindre la rentabilité d’ici deux ans.

Camille van Vyve

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content