Opel : General Motors “très déçue” du refus allemand de l’aide d’Etat

La société mère d’Opel, General Motors (GM), est très déçue de la décision du ministre allemand de l’Economie, Rainer Brüderle, de ne pas accorder d’aide d’Etat à Opel, a déclaré mercredi le patron d’Opel Nick Reilly au cours d’une vidéoconférence.

Opel va maintenant reconsidérer les possibilités de fonds. Des plans de fermeture d’usines en Allemagne ne sont pas à l’odre du jour actuellement. M. Reilly n’attend par ailleurs pas d’efforts supplémentaires de la part des travailleurs d’Opel. “Nous sommes très déçus après un processus particulièrement long et qui nous a demandé beaucoup de temps. Je comprends, dans la déclaration du ministre Brüderle, que la décision n’a pas été facile mais je ne comprends pas bien les raisons du refus de l’aide d’Etat”, affirme M. Reilly. En théorie, on pourrait considérer que GM a assez d’argent pour poursuivre seule sa restructuration mais la société se relève à peine de la faillite et a donc encore des besoins importants, selon le patron d’Opel. Ce dernier ajoute que les länder allemands semblent, eux, toujours bien vouloir accorder leur soutien à Opel. Il espère encore recevoir des garanties de leur part, “même si cela doit être un plus petit montant”. Il s’attend à plus d’explications sur ce point jeudi car les länder doivent se réunir à Berlin avec la chancelière Angela Merkel. M. Reilly estime que GM a encore besoin de 3,3 milliards d’euros environ pour la restructuration d’Opel. La société mère GM devrait mettre elle-même sur la table 1,9 milliard.

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