L’assurance a une image plutôt positive mais peu “sexy”

(Belga) L’assurance est associée à une série de valeurs positives, comme la sécurité et la tranquillité, mais aussi à la complexité et à la technicité par le consommateur qui a tendance à la percevoir comme un “mal nécessaire”, ressort-il d’une enquête d’image et de réputation du secteur réalisée à la demande de la fédération des entreprises d’assurances (Assuralia).

Si l’image de l’assurance varie en fonction de l’âge de la personne assurée, l’enquête a permis de faire ressortir quatre grands types de consommateurs: le consommateur en quête de sécurité (24% des consommateurs), le consommateur en quête de facilité (28%), le consommateur en quête d’efficacité (17%) et le consommateur indépendant (31%), ce dernier désirant particulièrement prendre les choses en main pour son portefeuille d’assurances. L’image de l’assureur en tant que tel est plutôt positive et ne semble pas avoir souffert de la crise financière. Ainsi, 32% des consommateurs interrogés donnent un taux de satisfaction compris entre 8 et 10, 32% un score de 7 et 36% un score compris entre 1 et 6. Le taux de satisfaction à l’égard de l’assureur donné par l’indépendant ou le chef d’entreprise atteint quant à lui 76%. L’enquête révèle également que le consommateur perçoit le rôle de l’assureur comme un partenaire de la sécurité sociale dans le cadre des soins de santé ou de la retraite. “Le consommateur est parfaitement conscient de la problématique du vieillissement, sauf de celle de la dépendance puisque 34% seulement ont conscience de cette dernière”, souligne Philippe Colle, administrateur délégué d’Assuralia. Enfin, 25% des particuliers et 20% des indépendants consultent régulièrement internet pour rechercher des informations sur les assurances, mais 15% seulement ont déjà souscrit une assurance via internet (1% en 2006). Assuralia ne s’attend pas à ce que la part des consommateurs souscrivant une assurance via internet connaisse une évolution très importante dans un futur proche, cette tendance ne correspondant pas à la culture des Belges, lesquels perçoivent davantage l’assurance comme un service plutôt qu’un produit et attachent de l’importance aux contacts avec leur assureur. (Belga)

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