+ 200 % pour les maisons, + 70 % pour les salaires : l’écart se creuse…

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L’écart se creuse entre les prix de l’immobilier et les revenus des Belges depuis 1990, selon une étude McKinsey. Heureusement, les taux d’intérêt ont diminué de moitié durant cette période… et les maisons sont toujours les plus spacieuses d’Europe : 175 m² en moyenne.

Les prix des maisons ont augmenté plus vite dans notre pays que dans les autres pays occidentaux ces 20 dernières années. Parallèlement, les salaires ont augmenté, mais beaucoup moins vite. Néanmoins, les habitations en Belgique demeurent toujours spacieuses, confortables et relativement bon marché, selon un dossier réalisé samedi par De Standaard, qui se base sur une étude du consultant McKinsey.

Selon ces statistiques, les prix des maisons ont triplé depuis 1990 tandis que nos salaires ont seulement progressé de 70 % sur ce laps de temps. Autrement dit, les prix des maisons ont augmenté en moyenne de 6,25 % par an, contre une hausse annuelle de 2,5 % pour les salaires. L’écart entre les deux n’a dès lors pas cessé de se creuser.

Heureusement, les taux d’intérêt ont diminué de moitié durant cette période, passant de 7,5 % à 3,5 %, souligne encore De Standaard. En Belgique, l’habitat reste en outre relativement abordable en comparaison avec les pays voisins. En moyenne, une maison est un tiers plus chère en France et 25 % plus onéreuse en Irlande, en Italie et aux Pays-Bas.

Enfin, avec une moyenne de 175 m² de surface habitable, les habitations belges sont les plus grandes d’Europe.

Trends.be, avec Belga

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