Avec une carte européenne d’assurance maladie: remboursement sans aucune difficulté

En 2013, près de 200 millions d’Européens possédaient déjà une carte européenne d’assurance maladie (Ceam). Avec huit millions de titulaires supplémentaires par rapport à 2012, le nombre de détenteurs connaît donc une progression constante. En cas de besoin, celle-ci doit permettre de bénéficier de soins médicaux lors de déplacements dans l’Union européenne, mais aussi en Suisse, au Liechtenstein, en Norvège et en Islande.

Délivrée gratuitement, elle atteste qu’une personne séjournant temporairement à l’étranger peut, en cas de besoin, être prise en charge par le système de soins de santé du pays d’accueil, dans les mêmes conditions et aux mêmes tarifs que les ressortissants de ce pays. En revanche, elle ne peut être utilisée pour couvrir des soins médicaux programmés dans un autre pays. Et les hôpitaux publics sont obligés de l’accepter. De fait, dans la grande majorité des cas, les personnes qui présentent ce visa sont soignées et se font rembourser sans aucune difficulté. Attention, cette carte ne remplace pas l’assurance voyage. Elle ne couvre ni les soins de santé privés, ni les coûts tels qu’un vol de retour dans son pays d’origine. De même, elle ne couvre pas les frais liés à un traitement médical programmé dans un autre pays de l’UE. Enfin, elle ne garantit en aucun cas la gratuité des services. Les systèmes de soins de santé étant différents d’un pays à l’autre, certains services dispensés gratuitement dans un pays pourraient ne pas l’être ailleurs. (Belga)

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