SOS l’amour

Le trio féminin régissant l'agence bruxelloise de Berkeley International: Geneviève Heintz, Annemieke Dubois et Martien Van Berckelaer. © Nathalie Dolmans

L’agence exclusive de relations Berkeley International a été créée à Londres il y a quinze ans Mairead Molloy. Son siège bruxellois peut être considéré comme l’agence de relations la plus exclusive de Belgique. Trends Style l’a testée. Compte-rendu.

L’histoire est banale : on vit près de deux décennies avec le même partenaire avec qui l’on construit un cadre solide, et soudain, il décide de changer sa vie (et celle de l’autre) de fond en comble. De quoi se retrouver avec un capital d’expérience de vie conséquent mais sans grande perspective relationnelle. L’une des possibilités, surtout si l’on poursuit une carrière active, est alors de s’adresser à Berkeley International pour se faire assister dans la recherche d’un partenaire adéquat.

NI MENSONGES NI GARANTIES

Des émissions de télévision controversées telles que ” Tournez manège ! ” n’en ont jamais fait mystère : l’amour peut aussi aller de pair avec la science. Si l’on inscrit des candidats conciliants dans une base de données correctement gérée, et si l’on possède une grande expérience des unions, il est possible de créer le couple idéal.

Au cours d’un premier entretien – téléphonique -, Geneviève Heintz, Managing Director et copropriétaire de Berkeley International Belgium, tente de connaître la motivation du/de la requérant(e). Est-il/elle réellement en quête d’un(e) partenaire de vie ? Ses intentions sont-elles pures ? Il va de soi qu’un profil fortuné attire pas mal de gens. Geneviève Heintz : ” Les personnes qui imagineraient que notre agence va leur trouver un partenaire qui améliorera leur ordinaire se font des illusions. Si nous pressentons qu’un candidat a un standard de vie ne correspondant pas à celui de nos membres, nous ne le présentons jamais. De même, si nous remarquons qu’une personne déforme la vérité lors des entretiens d’admission, nous refusons de l’inscrire. Nos membres sont des chefs d’entreprise, des managers, des cadres moyens et supérieurs, des personnes exerçant, des professions libérales… qui prennent tous très au sérieux leur quête d’une vraie relation. Il est donc essentiel de travailler d’une façon correcte et éthique, et de respecter l’échelle des valeurs. Si nous pensons qu’une personne ne respecte pas ces règles, nous ne traiterons pas avec elle. Nos membres se situent tous à des niveaux équivalents dans la vie, travaillant dur et se trouvant confrontés, à un certain moment, au fait de ne plus pouvoir élargir leur réseau social et de rester confinés à leur cercle d’amis habituel. Nous faisons en sorte qu’ils puissent entrer en contact avec d’autres gens susceptibles d’avoir des affinités avec eux. Mais nous ne sommes pas Cupidon. Nous nous chargeons d’organiser des présentations mûrement réfléchies en vue de créer des relations idéales, mais nous ne garantissons rien “.

Nous ne sommes pas Cupidon. Nous organisons des présentations mûrement réfléchies en vue de créer des relations idéales.

QUI SERA L’ÉLU ?

Le deuxième entretien (de près de deux heures) – dans les bureaux de l’avenue Louise, cette fois – porte sur d’autres informations : la manière dont on vit, les attentes que l’on a, la durée de la relation avec le partenaire précédent, les critères d’attirance et les éléments importants qui ont fondé cette relation, les raisons pour lesquelles elle a mal tourné. Vient ensuite une partie plus délicate du questionnaire. Comment imagine-t-on le nouveau partenaire ? Doit-il présenter certaines caractéristiques physiques déterminées ? Que trouve-t-on important pour cette nouvelle relation ? Que veut-on éviter à tout prix ? Désire-t-on avoir des enfants ?

Toutes questions qui permettent à Geneviève Heintz de se façonner une image du/de la requérant(e). Ce que confirme un courriel reçu dix jours plus tard qui résume le profil en quelques lignes. Un document que l’on peut, le cas échéant, retravailler car c’est lui que Berkeley International fournira aux candidats à une relation.

Trois semaines plus tard, nouveau contact téléphonique avec Geneviève Heintz, qui annonce avoir trouvé trois partenaires potentiels issus de diverses régions du pays. Le premier, un ingénieur âgé de 50 ans, offre un profil qui ne convient pas du tout. Les deux autres, en revanche, méritent une rencontre et un entretien. L’un est manager dans l’immobilier, amateur d’art et toujours en voyage – la question se pose donc de savoir s’il n’appartient pas à la catégorie des Don Juan, peu encline à se consacrer à une (seule) femme. L’autre est un ex-professeur, devenu rapidement entrepreneur et magnat de la télévision. Pourrait-il être le bon choix ? Quatre mois après le premier contact avec Berkeley, il semble encore être trop tôt pour le dire.

LES SURPRISES DE LA VIE

Quoi qu’il en soit, il convient de tirer de cette expérience trois leçons. 1. Berkeley n’est pas la bonne adresse si l’on espère trouver l’âme soeur près de chez soi. 2. Il ne faut jamais s’engager sur une première impression. 3. Si l’on désire être bien assorti, il ne faut pas se décider pas à la légère.

Geneviève Heintz confirme : ” Nos plus belles histoires concernent des membres qui pensaient, au départ, ne jamais pouvoir être mis en couple. L’un de nos premiers membres – une femme de 35 ans, mannequin professionnel, intelligente, grande, belle et qui voulait un enfant – a évoqué, durant les entretiens, sa mère, âgée d’un peu plus de 60 ans, seule également. Les femmes 50+ sont les plus difficiles à apparier. Deux ans plus tard, la mère était néanmoins remariée grâce notre intervention. Sa fille, qui se situe pourtant dans le segment le plus facile et a tout pour plaire, n’a toujours pas trouvé l’homme de sa vie. Le monde est plein de surprises. En amour aussi. “

www.berkeley-international.be

TEXTE ANJA VAN DER BORGHT

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