Retour sur la 26e édition du SIHH

Voutilainen- GMT-6

Pour la 26e édition du Salon International de la Haute Horlogerie (SIHH), la première grand-messe horlogère de l’année à Genève, les marques haut de gamme du groupe Richemont et quelques labels amis n’avaient par l’air de se laisser abattre. A une situation économique défavorable en Chine et en Russie – deux de leurs marchés en croissance jusqu’il y a peu – et à un regain d’intérêt pour les montres connectées, les garde-temps mécaniques haut de gamme ont répondu de la manière la plus noble et la plus adéquate qui soit.

Cette année, dans un sursaut bienvenu de renouvellement de soi, le SIHH ne s’est donc pas uniquement offert une nouvelle robe pour habiller ses stands et une nouvelle lumière pour les illuminer, avec l’accord de tous ses exposants institutionnels, il a aussi aménagé une grande annexe au salon pour accueillir un ‘Coin des Horlogers’.

Il y avait une grande annexe au salon pour accueillir un ‘Coin des Horlogers’.

Dans cet espace carré, neuf marques artisanales et/ou avant-gardistes, souvent jeunes et indépendantes, ont permis aux professionnels du secteur – détaillants, distributeurs, agents et journalistes – de se pencher sur le travail de marques plus petites, mais extrêmement actives et inventives dans le monde horloger. La synergie sera évidente. Les années précédentes, plusieurs d’entre elles avaient déjà tenté de profiter de la proximité des professionnels au SIHH pour attirer ces derniers chez elles ou dans un hôtel genevois. Il va sans dire que seuls quelques petits poissons passaient par les fines mailles du filet incontournable qu’est le SIHH.

Baume et Mercier Petite- Petite Promesse.
Baume et Mercier Petite- Petite Promesse.

En ce début 2016, indépendants et institutionnels se sont donné le mot pour imposer une tendance au bon sens, à la valeur ajoutée de la simplicité et à la qualité avant tout, avec des tarifs toujours conséquents, mais avec des prix d’entrée un peu moins élevés ci et là, grâce notamment au recours plus fréquent à l’acier, même chez les tout grands. Mais ne rêvons pas. Dans le secteur du luxe, l’horlogerie haut de gamme n’est toujours pas et ne sera sans doute jamais à la portée du premier venu.

Au cours de cette première grand-messe horlogère de l’année, les tendances dominantes étaient donc la simplicité (sophistiquée, le cas échéant), la sobriété ou la franchise des couleurs (avec un sérieux penchant pour le bleu), et parmi les fonctions et les complications les plus prisées, le traditionnel tourbillon, le chronographe, les heures du monde et le calendrier complet (jour, mois, date, phases de lune…).

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content