L’Opel Cascada: un cabriolet cinq étoiles

L'Opel Cascada: tous les avantages d'un cabriolet. © Opel

Résistance, souplesse et assistance cinq étoiles. Trends Style a testé l’OPEL Cascada et a rendu son verdict : réussite avec mention.

L’essai de l’Opel Cascada peut débuter par un test classique : se garer deux roues sur un trottoir et les deux autres positionnées sur la chaussée ; sortir du véhicule, ouvrir le coffre puis le refermer. Un essai concluant si tout se passe bien. Replier ensuite le toit souple et, en appuyant sur le bouton de commande, le regarder se refermer en 17 secondes.

Tout ici est une question de résistance à la torsion. C’est-à-dire la capacité d’un objet à conserver sa forme originelle en étant soumis à n’importe quel type de torsion. Pour un cabriolet, ce type de résistance de qualité s’avère plus rare qu’on ne le pense. Par définition, un cabriolet est une voiture sans toit. Pour bien évaluer les conséquences structurelles de cette absence, on peut réaliser chez soi un petit test très simple. On prend un oeuf, on le place entre le pouce et l’index dans le sens de la longueur et on exerce une pression. Constat : l’oeuf ne se casse pas. En revanche, si l’on pratique une minuscule découpe horizontale à son sommet et que l’on recommence l’opération, avant même que l’on s’en rende compte, on aura les doigts maculés du contenu de l’oeuf…

Un cabriolet peut se comparer à un oeuf. Si l’on tient celui-ce entre le pouce et l’index et que l’on exerce une pression, il ne se casse pas.

A l’instar d’un oeuf, une voiture dépourvue de son toit se révèle structurellement plus faible qu’une voiture classique, sa structure n’étant plus tout à fait ” ronde “. Dès lors, la pression exercée sur ses flancs ou son soubassement n’est plus absorbée par sa section supérieure. Les ingénieurs doivent donc compenser cette faiblesse en apportant au cabriolet des modifications qui l’alourdissent et font grimper son coût de production.

Bien que la résistance à la torsion soit la qualité la plus importante pour un cabriolet, elle fait défaut à de nombreux modèles en vente sur le marché. Le test du trottoir confirme que l’Opel Cascada possède bel et bien cet atout essentiel. Le toit souple s’ouvre et se ferme sans problème, tout comme les portières et le coffre. Et sur un mauvais revêtement, nulle trace de bruit métallique parasite ne vient perturber le confort de la conduite. L’Opel Cascada a réussi son examen d’entrée. Il est temps maintenant de voir ce qu’elle vaut sur la route.

EXIT LE MÉTAL

En avril 2013, lors de la présentation à la presse internationale, ce fameux toit souple de l’Opel Cascada a représenté une vraie rupture de style. Jusqu’à récemment, les cabriolets à toit métallique étaient largement les plus populaires. Introduit sur les berlines de taille moyenne par les marques françaises, ce concept de toit rigide amovible présentait l’avantage de pouvoir disposer en fait de deux voitures en une. En 2016, les cabriolets à toit métallique sont devenus l’exception.

Ce revirement s’explique par plusieurs raisons. Tout d’abord, concevoir un cabriolet à toit rigide s’avère une tâche complexe, sur le plan technique mais aussi esthétique. L’espace nécessaire pour ranger le toit et abriter son mécanisme impose des compromis, et le résultat donne souvent une voiture dont les proportions, c’est-à-dire le rapport entre l’avant, l’espace passagers et l’arrière, se révèlent imparfaits.

En revanche, un toit souple présente de nombreux avantages. La ligne du cabriolet se révèle plus fluide et dynamique. Le coffre se fait aussi plus vaste puisqu’il ne faut pas sacrifier une partie de son volume pour accueillir le toit rigide. Et le poids, inférieur, d’une capote se révèle également bénéfique pour la consommation – et par conséquent pour la réduction des émissions. Mais qu’en est-il du confort acoustique ? Et comment supporte-t-on le froid de l’hiver ? Ces questions légitimes appartiennent désormais au passé, les toits souples actuels se révélant d’une qualité nettement supérieure à ceux que l’on connaissait voici dix ans. Surtout dans le cas de cette voiture d’essai : à partir de l’exécution Cosmo, pour laquelle optent quasiment tous les acheteurs d’un Cascada, il est livré avec un toit souple constitué de trois couches et offrant donc une isolation parfaite. Au niveau acoustique également et ce, même à vitesse élevée sur auto-route, aucun bruit de vent ne venant inter-férer. Parvenir à rouler à 120 km/h ou plus, sur une autoroute – allemande, cela va sans dire -, sans devoir augmenter le volume de la radio ou hausser la voix durant une conversation, a de quoi convaincre. Et ce fut le cas ici.

L'Opel Cascada: pour qui veut se faire plaisir.
L’Opel Cascada: pour qui veut se faire plaisir.© Opel

UNE PRÉSENCE PREMIUM

Le marché du cabriolet a évolué rapidement ces dernières années. Dans le segment moyen, il a quasiment disparu. Seuls les cabriolets haut de gamme des marques premium se vendent encore. Et pourtant, alors que ses concurrents – les Peugeot 307CC, Renault Mégane, Ford Focus CC ou Volkswagen Eos – ont définitivement disparu, l’Opel Cascada continue de rencontrer un beau succès. Explication : il possède tous les avantages du cabriolet sans en avoir les inconvénients. Ainsi, il se pose en vraie quatre places pouvant accueillir deux adultes à l’arrière – une qualité plutôt rare pour un cabriolet. Mais il possède aussi, fait exceptionnel, un coffre de 380 litres, offrant même 280 litres de volume supplémentaires lorsque le toit est replié. A l’évidence, l’Opel Cascada ne sacrifie pas l’aspect pratique sur l’autel du cabriolet. Raison pour laquelle il ne s’utilise pas uniquement en été.

Si Opel conserve ce modèle dans sa gamme, c’est aussi parce qu’il lui permet de montrer tout son savoir-faire – au niveau technologique mais aussi sur le plan de la finition et de la qualité des matériaux. Des matériaux haut de gamme et un souci du détail qui se remarquent d’emblée. Les sièges arborent des coutures raffinées et, sur le tableau de bord, tout est agencé de manière intuitive. Au niveau technique, Opel n’a pas choisi la voie du compromis : ce cabriolet brille par la précision de son comportement et le ressenti de sa direction dans les virages. Pour le train avant, les ingénieurs ont opté pour une solution éprouvée et renommée, le concept HiPerStrut, développé à l’origine pour la très dynamique Opel GTC.

Dans les tests comparatifs de magazines spécialisés, l’Opel Cascada figure le plus souvent aux côtés de modèles premium.

Au volant, le conducteur a donc l’impression de se trouver dans un cabriolet premium. Mais sans devoir en payer le prix. A équipement et motorisation comparables, le Cascada coûte 7.000 à 8.000 euros de moins que les cabriolets des marques premium – BMW Série 2 ou Audi A3 -, se révélant même plus grand qu’eux. Et dans les tests comparatifs de magazines spécialisés, il figure le plus souvent aux côtés de modèles tels que l’Audi A5 ou la BMW Série 4.

ASSISTANT PERSONNEL À BORD

Ce modèle est arrivé sur le marché belge en avril 2013. Trois ans est un âge idéal pour opérer un facelift, c’est-à-dire un léger remodelage esthétique. Ce n’est pourtant pas le cas du Cascada, comme si Opel hésitait à changer un style qui continue de séduire la clientèle. Sous la carrosserie, en revanche, il continue à évoluer avec, notamment, l’arrivée de nouveaux moteurs.

Le système OnStar est un service disponible sur ce cabriolet. Il s’agit en quelque sorte d’un assistant personnel qui accompagne le conducteur dans tous ses déplacements. Si un témoin s’allume, il suffit de pousser sur le bouton bleu indiqué et la voiture bénéficie d’un check-up rapide en ligne. En cas d’accident avec déclenchement de l’airbag, la voiture alerte automatiquement la centrale et un opérateur met tout en oeuvre pour prendre contact avec le conducteur. En cas d’absence de réponse de celui-ci, il envoie directement les secours vers le lieu de l’accident. Mais OnStar présente d’autres fonctions plus sympathiques. Envie de manger italien ? Une simple pression sur ce même bouton et un interlocuteur enregistre la requête, fait la recherche et communique l’itinéraire au GPS. De quoi se retrouver garé 10 minutes plus tard sur le parking d’un restaurant italien. Un vrai service cinq étoiles.

L’Opel Cascada représente donc exactement le genre de modèle que l’on achète pour se faire plaisir. Et chaque année, quelque cinq cents Belges font ce choix. ?

www.opel.be

TEXTE JO BOSSUYT

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