Saison plutôt bonne pour les producteurs de sapins de Noël

(Belga) La saison de production des sapins de Noël s’est déroulée “dans de bonnes conditions”, selon Claude Guiot, président de l’Union Ardennaise des Pépiniéristes (UAP). Si le stock de sapins de variété Nordmann, qui ne perdent pas leurs aiguilles, est cet année amplement suffisant, un léger manque d’épicéas se fait sentir.

“Nous avons planté beaucoup de Nordmann, qui représentent près de 80% du marché et on se retrouve finalement avec un manque d’épicéas”, explique le président de l’UAP. Contrairement au Nordmann, l’épicéa perd ses aiguilles mais dégage une odeur. Le public semble se rediriger vers le “sapin de Noël plus traditionnel”, estime de son côté Pascal Lambot, producteur. Pour Louis Brasseur, patron d’Altitude 500, qui exporte chaque année 700.000 arbres, ce manque d’épicéas est plutôt un “trou dans la production”, qui provient du fait qu’au vu du succès du Nordmann ces dernières années, “les producteurs ont planté moins d’épicéas”. Autre tendance de 2013, précise ce producteur, ce sont surtout les arbres mesurant entre “un mètre et 1,75 mètre” qui ont eu du succès. Louis Brasseur impute cela au prix, qui varie fortement entre les variétés, mais aussi entre la production et la vente. Les producteurs avaient également planté des sapins de la variété Fraseri, une alternative entre le Nordmann et l’épicéa, “car ils sentent bon et ne perdent pas leurs aiguilles”, ajoute Claude Guiot. Mais ils “demandent davantage de main d’oeuvre”. C’est donc “une variété peu rentable”, selon Pascal Lambot. Même son de cloche chez Altitude 500. “Le Fraseri se vend très bien en Grande-Bretagne, un peu en Belgique” mais n’a par exemple pas de succès en France. “On s’était mis en tête qu’il pourrait détrôner l’épicéa, mais il revient finalement aussi cher que le Nordmann”, conclut-il. (Belga)

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