Reynders dans le Golfe – Doha se profile comme capitale sportive de la péninsule arabique

(Belga) La visite du ministre des Affaires étrangères et du Commerce extérieur Didier Reynders au Qatar n’est pas seulement placée sous le signe de l’énergie, mais aussi sous celui du sport. Lors d’une visite lundi à l’émir, Sheikh Hamid Ben Khalifa, ce dernier a fait clairement comprendre que Doha deviendra “la capitale sportive des pays arabes”. Pour Didier Reynders, cela a été l’occasion de mettre en évidence des entreprises belges.

“Non seulement des entreprises de construction comme Besix, mais également des entreprises technologiques telles que Barco ou Alfacam”, a-t-il ajouté. Le Qatar organise les championnats du monde de cyclisme en 2016, la Coupe du monde de football en 2022 et le pays envisage de se porter candidat à l’organisation des Jeux Olympiques en 2024. En outre, un tournoi de tennis et une compétition équestre ont déjà lieu à Doha. Le pays construit de nombreuses infrastructures, comme un métro (construction pour laquelle l’entreprise belge Besix est en lice). Il faut également ériger les stades qui accueilleront la Coupe du monde en 2018, mais l’appel d’offres n’a pas encore été lancé. Besix a déjà de l’expérience dans ce domaine: l’entreprise a en effet construit un stade sportif de 60.000 places à Jeddah, en Arabie saoudite. Les petites entreprises pourraient aussi avoir un rôle à jouer. Agoria, la fédération de l’industrie technologique, et le Comité olympique interfédéral belge (COIB) ont édité une brochure dans laquelle des entreprises belges et leurs spécialités sont présentées (Group Joos pour le ticketing, Automatic Systems pour les contrôles d’accès et les installations de sécurité, Desso pour le gazon artificiel, Stageco pour la construction de scènes, …). Selon Didier Reynders, l’émir du Qatar s’est montré intéressé à élargir les liens bilatéraux, pour des projets en Belgique ou dans des pays tiers. “Il a lui-même cité le Congo”, a déclaré Didier Reynders. Pour le mois de mai de l’année prochaine, le ministre souhaite également établir les zones d’action à partir desquelles une mission économique trilatérale serait organisée. “Le Qatar a l’argent et la Belgique dispose de l’expertise”. Le Qatar donne sa préférence à la Belgique comme partenaire, car il craint que les grands pays comme la France ou la Grande-Bretagne aient leurs propres agendas en Afrique. (JAV)

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