Rapport BNB – Une année 2012 “charnière”, nécessité d’un “plan d’action cohérent”

(Belga) L’économie belge a enregistré une légère croissance négative de 0,2 pc en 2012 et 16.600 emplois ont été perdus, ressort-il vendredi du rapport annuel de la Banque Nationale de Belgique (BNB). Pour cette dernière, le pays “a besoin d’un plan d’action cohérent”. Les dépenses primaires des administrations publiques ont atteint un niveau historiquement élevé. Le déficit s’est établi à 3 pc du PIB et la dette publique à 99,6 pc.

Le gouverneur de la BNB a évoqué une année “charnière” avec une grande volatilité dans la zone euro. L’économie belge n’a pu échapper à la crise, mais a été moins touchée que d’autres pays, constate la BNB. Elle est toutefois en récession, la croissance ayant été négative à partir du deuxième trimestre. Le PIB a reculé principalement en raison de la contraction de la demande intérieure. La stagnation du revenu disponible des particuliers et l’augmentation du taux d’épargne ont pesé sur la consommation privée et les investissements en logements. Au total, 16.600 emplois ont été perdus. Le nombre de chômeurs a augmenté de 25.000 unités, le taux de chômage étant passé à 7,4 pc (+0,2 pc). Le taux d’emploi est resté stable, à 67,2 pc, cependant loin de l’objectif européen de 73,2 pc pour 2020. Les exportations ont enregistré un net ralentissement, comme les investissements des entreprises. Pour la BNB, la Belgique “a besoin d’un plan d’action cohérent pour soutenir le potentiel de croissance, garantir la stabilité financière et préserver la soutenabilité des finances publiques”. Elle demande d’agir sur les coûts salariaux, élevés, sur les dépenses primaires des administrations publiques, tout en plaidant pour un nouveau report de l’âge de la retraite. (HIE)

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