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Que fait le Belge de son argent ?

Si l’on regarde dans quels produits l’épargnant belge a mis ses noisettes, sans surprise, ce sont des produits comme les carnets d’épargne, l’épargne-pension, l’assurance-vie classique et les fonds avec garantie de capital qui représentent trois quarts du portefeuille du Belge “moyen”.

Que fait le Belge de son argent ? C’est la question judicieuse que s’est posée le journal L’Echo à travers une enquête. La réponse ? Le Belge la joue défensive. Si l’on regarde dans quels produits l’épargnant belge a mis ses noisettes, sans surprise, ce sont des produits comme les carnets d’épargne, l’épargne-pension, l’assurance-vie classique et les fonds avec garantie de capital qui représentent trois quarts du portefeuille du Belge “moyen”.

Et les actions, direz-vous ? Les actions et les fonds d’actions n’ont pas la cote auprès du Belge “moyen” puisqu’ils ne représentent que 5 % de son portefeuille. Un chiffre qui n’est guère étonnant. Selon d’autres études, les actions, qui représentaient 13 % du portefeuille avant la crise, ne représentaient plus maintenant que 7 % de ce même portefeuille. Quelle que soit l’étude, le profil du Belge s’avère plutôt défensif en matière de placements.

Attention, cependant. Si 75 % des Belges sont “défensifs”, il faut remarquer que la tranche d’âge la plus élevée, c’est-à-dire les personnes se situant entre 55 et 70 ans, le sont un peu moins : à hauteur de 69 % seulement. C’est normal. Comme cette tranche d’âge est à la porte de la retraite, elle cotise moins à l’épargne pension, ce qui a pour effet de diminuer la part défensive de son portefeuille. La remarque vaut pour les femmes… mais en sens inverse, car leur portefeuille s’avère “défensif” à 80 %.

C’est pourquoi vous voyez aujourd’hui beaucoup de publicités pour les carnets d’épargne. Les banques savent que l’épargnant est frileux et qu’aujourd’hui – crise oblige – il donne priorité à la sécurité face au rendement. Si vous aviez dit à un épargnant belge, voici trois ans, qu’il se contenterait d’un taux d’intérêt inférieur à 2 %, il vous aurait ri au nez. C’était avant la crise. C’était il y a longtemps, très longtemps.

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