Une pub à fleur de peau

Au Japon, des jeunes filles affichent aujourd’hui des messages publicitaires sur le haut de leurs cuisses. Un phénomène plutôt sexy, certes, mais qui n’a pourtant rien de révolutionnaire…

Le dernier buzz publicitaire vient du Japon : des jeunes filles monnaient dorénavant leurs cuisses, non pas pour offrir des plaisirs charnels aux passants, mais bien pour y afficher de la publicité.

Certes, le phénomène des cuisses publicitaires n’est pas vraiment nouveau. La tendance est en effet apparue il y a quelques semaines déjà, mais elle revient aujourd’hui dans l’actualité puisque, pour la sortie du film Ted en Blu-Ray au Pays du Soleil Levant, l’agence de pub WIT a de nouveau réquisitionné un paquet de jeunes filles. Objectif : leur faire porter une décalcomanie publicitaire qui vante ce film avec un gros nounours irrespectueux sur leurs cuisses, plus précisément entre le haut de leurs chaussettes montantes et le bas de leur mini-jupe, un endroit qui est évidemment très prisé par les regards masculins…

Pour être une ” femme-sandwich “, il y a cependant quelques contraintes à respecter : il faut être âgée de 18 ans au moins ; se promener en mini-jupe ou en short afin que la publicité située au-dessus du genou puisse être vue par les passants ; porter cette publicité au moins 8 heures d’affilée et poster des photos de sa prestation sur Facebook ou Twitter pour ses amis ou ses followers.

Il y a dix ans déjà

Etonnant, ce phénomène du corps en tant que support publicitaire n’est toutefois pas révolutionnaire. Il y a une dizaine d’années déjà, une société américaine avait commercialisé des ” autocollants-slogans ” à placer sur certaines parties du visage comme le front et les joues pour faire la promo de tel produit ou de tel club de sport.

Même courant épidermique en Grande-Bretagne où, il y a quelques années, une agence de pub avait également eu l’idée de louer le front de certains étudiants pour y apposer des ” logos-tatouages ” temporaires pendant une semaine. Et là aussi, les hommes-sandwichs devaient se promener en rue pour se faire remarquer en échange d’un joli cachet.

Bref, le corps comme support publicitaire n’est pas une nouveauté, mais il va de soi que cette nouvelle dimension japonaise, sur le haut des cuisses des jeunes filles, présente évidemment un aspect beaucoup plus sexy et qu’il est donc prévisible qu’une telle ” tendance ” anime aujourd’hui les réseaux sociaux qui n’existaient pas il y a dix ans à peine…

Frédéric Brébant

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