Joyeuse fin du monde !

La prévision catastrophique des Mayas va-t-elle se vérifier ? En attendant le jour “fatidique”, les marques s’emparent de l’événement pour communiquer allègrement.

Ca ne fait que commencer. Et ça risque donc de s’empirer. A l’approche du jour J (la fin du monde “mayassivement” annoncée le 21 décembre), les petits malins du marketing surfent évidemment de plus en plus sur la vague de l’Apocalypse pour faire passer un message commercial plus ou moins pertinent. Bien sûr, les hostilités créatives ont débuté il y a quelques mois déjà avec des clins d’oeil évidents à la grande catastrophe comme le superbe spot de Perrier baptisé “The drop” ou encore la marque Tipp-Ex qui s’est servi de l’arrivée hypothétique d’un gros astéroïde en 2012 pour proposer différents scénarios interactifs à son célèbre duo de l’ours et du chasseur.

Mais ces derniers jours, le rythme s’accélère méchamment à l’approche de la date fatidique. Ainsi, après avoir déjà utilisé (et récemment rafraichi) le thème de l’Arche de Noé, le déodorant Axe vient de livrer un nouveau spot décadent qui invite le public à fêter dignement la toute dernière soirée de l’humanité.

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En France, un comité départemental du tourisme joue également la carte catastrophique pour afficher le slogan humoristique “N’attendez pas la fin du monde pour manifester votre attachement à la Gironde”, images spectaculaires à l’appui. Même sens de la formule qui tue chez Novotel qui, pour le week-end du 21 décembre, propose carrément un séjour “Fin du monde” sur son site Internet avec “une soirée cocktail survie, un petit déjeuner nouveau monde et une surprise fantastique” (sic), le tout enrobé d’un joli compte à rebours fatidique.

Et on ne vous parle pas de l’offre commerciale de la société Edilivre qui suggère d’éditer vos mémoires et de les protéger dans un bunker pour 6.666 euros (un canular ?), ni même de l’initiative publicitaire de la chaîne National Geographic qui, pour promouvoir sa série Familles Apocalypse, vous propose de gagner un abri anti-atomique. On vous le dit : ça ne fait que commencer…

Frédéric Brébant

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