Epinglant la toxicité de certains vêtements produits par Zara, l’organisation Greenpeace est récemment partie en “guerre” contre la chaîne de mode et vient de remporter la bataille.
Spécialiste des opérations “coup de poing”, Greenpeace avait frappé fort le week-end dernier en s’attaquant à une série d’enseignes Zara dans plusieurs pays européens. Chez nous, c’est sur le perron du magasin de mode situé rue Neuve, à Bruxelles, que l’organisation de défense de l’environnement avait choisi de faire son happening musclé. En clair : Greenpeace avait organisé un défilé de quelques mannequins au visage masqué et portant des vêtements Zara avec la mention “Dangereux pour l’environnement”.
Selon les responsables de l’ONG, la chaîne Zara (propriété du groupe espagnol Inditex, leader mondial de la confection textile) pollue en effet les cours d’eau avec “des substances cancérigènes et perturbatrices du système hormonal” qu’elle utilise lors de la fabrication de ses vêtements. Tant en amont du processus de production qu’au moment du lavage des vêtements par les clients, la pollution serait ainsi catastrophique, si l’on en croit une étude de Greenpeace International rassemblant des analyses effectuées sur plus de 140 vêtements.
Menée dans la rue mais également sur le Net sous la bannière “Detox Zara”, l’opération a pas mal “buzzé” sur les réseaux sociaux au point de faire finalement plier le groupe Inditex qui vient de promettre de bannir toute substance chimique dangereuse de l’ensemble de ses chaînes de production d’ici 2020. Comme quoi le “guerilla marketing” a encore de beaux jours devant lui…
Frédéric Brébant
