Zone euro : la Chine attend des clarifications avant de s’engager

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La Chine a indiqué vendredi qu’elle attendait des clarifications avant de s’engager à investir dans le nouveau mécanisme du Fonds européen de stabilité financière (FESF) qui pourrait être mis en place suite au dernier sommet européen de Bruxelles.

“Nous devons attendre les détails techniques pour y voir clair et entreprendre des études sérieuses avant de décider d’un investissement”, a déclaré le vice-ministre chinois des Finances, Zhu Guangyao, lors d’un point de presse sur le déplacement du numéro un chinois Hu Jintao au G20 de Cannes (France) la semaine prochaine.

La zone euro a décidé lors de son sommet de crise à Bruxelles mercredi et jeudi de démultiplier la puissance de feu du FESF pour les pays en difficulté, l’Italie ou l’Espagne. Sa capacité d’intervention passerait à 1.000 milliards d’euros, contre 440 milliards.

Pour arriver à ce résultat, un système d’assurance-crédit sera offert aux investisseurs et un fonds spécial serait adossé au Fonds monétaire international pour accueillir les contributions de pays émergents, Chine en tête.

M. Zhu a expliqué que “l’investissement dans ce nouveau mécanisme (fonds spécial) n’est pas un investissement dans le FESF lui-même, ce n’est qu’un investissement garanti par le FESF” ajoutant qu'”il a été dit que les détails sur l’expansion du Fonds seraient connus fin novembre – début décembre”.

Aussi la question ne sera-t-elle pas à l’ordre du jour lors du G20 de Cannes des 3 et 4 novembre, selon le vice-ministre chinois.

Le directeur du FESF, Klaus Regling, se trouvait à Pékin vendredi pour des discussions “régulières, a-t-il dit, au ministère des Finances et à la Banque centrale.

Trends.be avec Belga

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