Voitures de société : le salarié paiera la note

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L’accord gouvernemental sur le budget 2012 prévoit 200 millions de recettes supplémentaires grâce à une réforme du régime fiscal des voitures de société.

Officiellement, il a été annoncé que l’effort sera réparti, moitié-moitié, entre les utilisateurs et les entreprises mais selon les calculs effectués par les experts fiscaux, employeurs, recruteurs et professionnels du leasing, il apparaît qu’en réalité, les utilisateurs devront fournir 90 à 95% de l’effort fiscal, contre seulement 5 à 10% à charge des entreprises, rapporte lundi Le Soir.

Ce sont par contre bien les grosses voitures qui seront les plus touchées, comme le prévoit l’accord gouvernemental.

“En moyenne, la part payée par l’utilisateur augmentera de 30 à 35%”, explique Stéphane Verwilghen, président de l’association des loueurs de voitures (Renta). “Il y aura une petite diminution pour les voitures des plus petites catégories, genre VW Lupo ou Renault Clio: jusqu’à 22%. L’effet sera quasi neutre sur le moyen de gamme. Mais c’est la moitié haute du parc automobile qui va porter 100% de la charge additionnelle.”

Pour Patrick Derthoo, expert chez Deloitte Belgique, le nouveau système “touche assez lourdement les bénéficiaires et la voiture ne sera sans doute plus nécessairement le moyen d’attirer les cadres.”

Certains employeurs s’attendent déjà d’ailleurs à recevoir plus régulièrement des demandes d’augmentation en “cash” plutôt que sur la catégorie de la voiture.

Trends.be, avec Belga

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