Van Overtveldt évoque l’idée d’un tax shift sur les voitures de société

Johan Van Overtveldt. © Belga

Dans une interview accordée à nos confrères du Knack, Johan Van Overtveldt, ministre des Finances aborde, entre autres sujets fiscaux brulants à la suite de la révélation des Panama Papers, l’idée d’un “tax shift” pour les voitures de société.

Un mois et demi après les révélations des Panama Papers dans Knack, De Tijd et Le Soir, le ministre des Finances Johan Van Overtveldt a accordé une interview à ces trois médias. Il y aborde l’ensemble des grands sujets “fiscaux” du moment, des Panama Papers aux voitures de société, en passant par la santé de son parti, la N-VA. Au sujet des voitures de société, le ministre nationaliste avance la possibilité de “penser à un tax shift sur les voitures de société”. Toutefois, “la première chose à faire si vous voulez toucher au régime, c’est de s’attaquer à la fiscalité sur le travail”, mesure le grand argentier.

“Si les voitures de société sont si nombreuses, c’est parce que la taxation du travail est trop élevée. L’avantage des voitures de société est donc toléré par les autorités pour rendre possible une sorte d’augmentation du salaire”, explique-t-il. Dès lors “si on réduit la taxation du travail, on a une voie royale pour agir sur les voitures de société”, poursuit Johan Van Overtveldt qui ne se prononce pas sur un éventuel calendrier.

Johan Van Overtveldt explique aussi que le sujet des voitures de société n’a pas été mis à l’ordre du jour lors du tax shift de juillet dernier mais que dans le contexte qu’il décrit, il pourrait amener le projet sur la table du gouvernement.

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