Les ministres des Finances de la zone euro se retrouveront une nouvelle fois samedi à 17h00 pour tenter d’arracher un accord entre la Grèce et ses créanciers, à trois jours de l’échéance fixée pour un remboursement de 1,5 milliard d’euros au FMI.
Après des mois de négociations difficiles entre Athènes et les institutions (BCE, FMI, Commission européenne), la cadence s’est accélérée ces deux dernières semaines, afin d’arriver à un accord avant le 30 juin, pour éviter au pays un défaut de paiement.
Pour la cinquième fois en dix jours, les ministres des Finances de la zone euro vont se réunir samedi, à 17h00, afin d’examiner les dernières propositions grecques et l’analyse qu’en font les institutions.
Les négociations achoppent toujours sur les “lignes rouges” du gouvernement d’Alexis Tsipras, à savoir les réformes du système des pensions et les taux de TVA. Les Grecs souhaitent aussi que soit mentionnée dans l’accord la possibilité d’une restructuration de la dette publique grecque, ce que refusent certains pays européens.
Les dernières réunions de l’Eurogroupe, lundi, mercredi et jeudi, ont à chaque fois tourné court, les positions grecque et des créanciers étant encore trop éloignées.
“La situation en Grèce est cruciale et j’espère que le travail dans les prochaines heures sera efficace”, a commenté vendredi matin le Premier ministre belge Charles Michel.
La chancelière allemande Angela Merkel a également qualifié la réunion de samedi de cruciale. Le président français François Hollande et elle se sont entretenus vendredi matin avec Alexis Tsipras. Son ministre des Finances, Yanis Varoufakis, a pour sa part déclaré à la radio irlandaise qu’il ne signerait aucun accord “clairement non viable”.
