Une baisse de croissance en 2017, selon le Bureau du Plan

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La croissance économique sera moins forte en 2017, selon le Bureau du Plan qui table sur 1,2% contre 1,4% cette année. L’incertitude liée au Brexit explique cette évolution.

En 2016, pour la deuxième année consécutive, la croissance de l’économie belge s’établirait à 1,4%, principalement grâce à une croissance plus soutenue que prévu au second trimestre. L’impact macroéconomique négatif des attentats du 22 mars semble avoir été largement compensé par la demande intérieure et extérieure, note le Bureau du Plan. L’étude souligne l’impact favorable des mesures de limitation des coûts du travail qui a permis de soutenir les exportations belges. Le ralentissement conjoncturel en Europe devrait toutefois freiner celles-ci.

En Europe, la croissance de la zone euro fléchirait d’1,5% en 2016 à 1,3% en 2017 en raison du Brexit alors que l’activité économique mondiale devrait légèrement se renforcer en 2017, sous l’impulsion des États-Unis et des pays émergents. Le Bureau du plan attend une augmentation d’1,4% du revenu disponible réel des particuliers. Certaines mesures auront un impact positif sur le pouvoir d’achat mais celui-ci sera partiellement neutralisé par l’augmentation de la TVA sur l’électricité et d’autres prélèvements.

Le pouvoir d’achat n’augmenterait donc que d’1% en 2017 en dépit d’une progression plus marquée des salaires, dans un scénario où n’interviendraient pas de nouvelles mesures de modération salariale. L’emploi intérieur total a crû de 0,9% en 2015. En 2016 et 2017, sa progression serait respectivement d’1% et 0,7%, ce qui représente une création nette de près de 77.000 emplois cumulativement pour les deux années. Cette année, l’inflation devrait atteindre 2% et 1,6% en 2017. L’indice pivot utilisé pour le calcul des traitements de la fonction publique et des allocations sociales serait dépassé en août 2017.

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